Latifa reprend du service - Histoires de Sexe

Latifa reprend du service

... sourire qu’elle tente d’esquisser malgré son chagrin, tout cela est troublant.

— Vous étiez très proche de votre sœur ?
— Très très proche. Comment vous dire ? Nous avions des relations… incestueuses. Vous allez m’arrêter pour cela ?
— Pourquoi ? Si vous êtes majeures, vous faites ce que vous voulez de votre corps, à partir du moment où l’acte est consensuel, intervient Élodie. Par contre, j’aurais quelques questions à vous poser pour faire progresser l’enquête.

Julia caresse mon bras. D’une manière irrésistible, je sens monter son désir pour moi et réciproquement le mien pour elle.

— Je répondrai à toutes les questions que vous voudrez, mais je crains de ne pas vous être d’une grande aide, parce que je ne lui connais pas d’ennemis. Elle ne me parlait jamais de son travail. Chaque fois que nous nous voyions, c’était, comment dire… charnel !

Tout en parlant, elle défait le bouton supérieur de mon corsage. Je ne bouge pas et lui souris, ce qui l’encourage à poursuivre. Son visage est ravagé par le chagrin, mais il reste très beau, avec des traits réguliers et de grands yeux noirs et brillants, des yeux mal réveillés sous une épaisse tignasse brune aux cheveux emmêlés. Elle fait partie de celles qui sont sublimes quand elles pleurent.

Elle défait un second bouton, puis un troisième. Mon soutien-gorge apparaît. Julia plonge son nez entre mes seins.

— Vous sentez si bon !

Je n’ai même pas eu le temps de prendre une douche avant de partir, et dans la moiteur ...

... de la chambre, ma peau ruisselle de transpiration. D’une simple pichenette, elle me fait basculer en arrière, dos sur le lit. Élodie nous regarde, un brin étonnée par ce comportement.

— Si vous voulez, je vais faire un tour dehors pour vous laisser tranquille, toutes les deux, et je reviendrai tout à l’heure.
— Je suppose que vous n’aimez pas les femmes, lui dit Julia.
— En fait, il se trouve que si. Et donc, Carine était lesbienne ? Exclusivement ?
— Pour autant que je sache, elle avait de nombreuses partenaires, mais elle n’a jamais laissé un seul homme la toucher.

D’un seul geste, elle retire sa chemise de nuit, dévoilant sa nudité complète.

— Je ne vous plais pas ? Ou vous avez peut-être quelqu’un d’autre ?
— Ce n’est pas dans mes habitudes d’avoir des relations sexuelles avec les familles de victimes, mais après tout, si cela peut vous faire du bien et vous aider à surmonter le deuil… Assurons le service public jusqu’au bout, quitte à payer de ma personne !

Julia défait le bouton de mon pantalon qu’elle me retire ensuite. Au passage, elle remarque que mes chevilles ont des traces de liens fraîchement défaits.

— Vous aimez les jeux de bondage, je vois ?
— Oui.
— Carine aussi aimait beaucoup se faire attacher. Nous avions, toutes les deux, des pratiques qui allaient assez loin à ce niveau. Elle était le plus souvent la victime, et j’étais son bourreau. Ce qu’elle appréciait particulièrement, c’était d’être chatouillée.
— Je dois vous dire une chose, ...