1. Les souliers rouges


    Datte: 27/03/2021, Catégories: fhh, extracon, hotel, Auteur: Céline_lafont, Source: Revebebe

    ... quel point j’ai souhaité satisfaire mes envies exacerbées, jusqu’au bout de mes capacités physiques comme jamais je ne l’avais fait.
    
    Je me sentais lasse après ce marathon sexuel, mais curieusement je me sentais sereine. Fatiguée mais satisfaite, et pour le moment sans remords. Je restai là un long moment à me remémorer tous ces moments jouissifs puis, dans un élan de courage, j’entrai sous la douche pour effacer les preuves de ma faute.
    
    De retour en formation pour cette dernière matinée, j’embrassai sagement mes amants comme si rien ne s’était passé. À mon grand soulagement, Thomas et Sylvain eurent la pudeur de ne pas faire allusion à nos échanges torrides. J’avais l’esprit embrumé par cette longue nuit et le peu de sommeil. Je ne comprenais rien aux paroles de l’instructeur et me dodelinais d’une fesse sur l’autre à cause de douleurs que j’avais à des endroits intimes. Mon regard croisa le stagiaire que j’avais rencontré dans les étages ; il me fit un grand sourire. Je lui rendis un sourire gêné et décidai de ne plus regarder dans sa direction.
    
    En fin de matinée, mes amants essayèrent de repousser mon départ pour donner une suite à nos ébats, mais je refusai l’invitation gentiment. Je pris le train du retour en début d’après-midi. ...
    ... J’aurais aimé dormir mais me questionnais sur mon comportement extrême. Rien ne m’avait préparé à cela ; je n’étais pas nymphomane, j’avais jusqu’alors une sexualité normale qui, globalement, me satisfaisait. Alors pourquoi cette frénésie sexuelle s’est-elle emparée de moi ? Et pourquoi je n’arrive pas à m’en vouloir plus que cela ? Le mal était fait et je ne pouvais pas revenir en arrière. Ce qui me dérangeait le plus, c’était la peine que j’allais faire à mon mari car ma décision était prise : je lui devais la vérité. Plus le train se rapprochait de la capitale, plus j’étais mal.
    
    Lorsque j’entrai dans notre appartement, mon mari vint à ma rencontre et m’embrassa longuement. Il me demanda si j’étais heureuse de mon séjour et si j’avais appris beaucoup de choses. Je pris mon temps pour répondre, et alors que j’allais prendre la parole pour tout lui expliquer, il me parla avec verve de ses propres problèmes de boulot. Ma fille arriva en courant pour se jeter dans mes bras. Je l’étreignis et pleurai à grosses larmes. Mon mari me dit que j’étais vraiment trop émotive. Je n’ai rien pu dire.
    
    Aujourd’hui encore, la lourdeur de ma trahison me pèse et il ne se passe pas un jour sans que je pense à cette nuit qui génère en moi honte et excitation. 
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