Les souliers rouges
Datte: 27/03/2021,
Catégories:
fhh,
extracon,
hotel,
Auteur: Céline_lafont, Source: Revebebe
... deuxième journée de formation, nous nous donnâmes naturellement rendez-vous pour le dîner. Je montai dans ma chambre et passai un bref coup de téléphone à mon mari pour lui dire que tout allait bien avant de passer sous la douche. Je me sentais merveilleusement bien et détendue, une sensation de liberté sans aucune pression. Je me maquillai longuement avant de choisir ma tenue. Pour ce dernier repas, j’avais envie d’être séduisante. Je fouillai ma valise pour en ressortir une jupe assez courte qui mettait en valeur mes longues jambes, suivie d’un chemisier qui, au-dessus de mon soutien-gorge, laissait apparaître ma généreuse poitrine, un string et des Dim-up. Je regardai longuement les escarpins rouges, pensant aux moments intimes que nous avions partagés, remerciai mon mari de les avoir mis dans la valise puis les chaussai.
Le miroir me renvoyait une image qui me satisfaisait pleinement. J’étais dans un jeu de séduction qui me plaisait.
Lorsque je fis mon apparition au restaurant, je compris que j’avais fait mouche. Mes compagnons ne cachèrent pas leur surprise et me complimentèrent longuement. Je fondais sous leurs propos élogieux. Ce fut un moment de pur bonheur. La soirée ne pouvait pas mieux commencer.
Puis la conversation reprit là où nous l’avions laissée la veille, sur nos frustrations sexuelles au sein de nos couples jusqu’au moment où Sylvain me demanda :
— Céline, tromperais-tu ton mari pour satisfaire des besoins sexuels ?
— Non : hier nous avons ...
... parlés de notre fidélité ; auriez-vous changé d’avis ?
— Pour une femme aussi désirable que toi, je changerais facilement d’avis, répliqua Thomas.
— Moi aussi, dit Sylvain.
Même si je ne les prenais pas vraiment au sérieux, ces paroles étaient pour moi de merveilleux compliments. Je leur adressai un large sourire.
Un peu plus tard, Thomas recommença :
— Céline, peux-tu m’affirmer que tu n’as aucun désir sexuel ce soir ?
Je ne suis pas dans mon état normal, c’est certain ; un petit câlin me ferait du bien, mais j’ai déjà un homme pour ça. Comment répondre à cette question ? Je ne voulais ni les décevoir ni les encourager, et ma réponse fut équivoque.
— Je ne sais pas ; peut-être…
— Ce n’est pas une réponse, dit Thomas.
— Si, c’en est une ! Elle n’a pas répondu par la négative, poursuivit Sylvain.
Leurs regards se firent insistants, espérant une réponse plus précise mais mon sourire les désarma. J’avais vraiment très chaud et ce n’était pas seulement à cause du vin.
Serais-je vraiment capable de finir la nuit avec l’un des deux ? Physiquement, je crois que la réponse est oui ; mais mentalement, je dois combattre cette idée : j’ai ce qu’il faut à la maison pour éteindre ce feu.
Thomas, qui me faisait face, fit tomber maladroitement sa serviette sous la table et se pencha pour la ramasser. J’avais les jambes écartées et la jupe relevée. Normalement, ma pudeur et ma timidité auraient dû me faire serrer les genoux. Mais curieusement, je pris mon verre de vin ...