Les souliers rouges - Histoires de Sexe

Les souliers rouges

... rouge et restai stoïquement les jambes écartées. Quand Thomas repris sa place, il me regarda fixement et je soutins son regard en dégustant le merveilleux nectar. Visiblement troublé par le spectacle de mes dessous, il cherchait ses mots et enfin se décida d’un coup :

— Tu es belle et sensuelle : une poitrine magnifique, de longues jambes… Céline, j’ai envie de toi.

Je n’eus pas le temps de digérer l’information que Sylvain enchaîna lui aussi :

— Thomas a raison ; je ressens la même chose, et moi aussi j’ai envie de toi.

« C’est jour de fête : deux beaux mecs qui ont envie de moi ! Hum, Sylvain ou Thomas ? Calme-toi, Céline. Tu ne dois pas te laisser emporter, il n’en est pas question ; tempère tes ardeurs et les leurs. »

— Calmez-vous ; vous êtes adorables tous les deux, mais même si j’avais des envies pour ce soir, choisir l’un des deux serait trop cruel pour l’autre, vous ne trouvez pas ?

Je pensais m’en sortir pas trop mal, les avoir calmés pour un moment lorsque Thomas ajouta :

— Nous ne te demandons pas de choisir : nous te voulons tous les deux, en même temps.

Je restai interloquée. Leur entente semblait parfaite et c’était une possibilité à laquelle je n’avais même pas pensé. Je n’en revenais pas ; ils me proposaient une partie à trois. Je restai bouche bée.

« Waouh ! Ils me prennent pour quoi ? Moi, avec deux hommes… ». Des images assez hard traversaient mon esprit. Deux pompiers pour éteindre l’incendie qui se propageait en moi. Les ...

... images n’étaient pas si désagréables que ça, bien au contraire. Le ver entrait dans la pomme.

« Reprends-toi, Céline ; tu aurais l’air de quoi ? »

— Vous seriez déçus : j’ai connu peu d’hommes avant mon mari. Je ne suis pas la femme expérimentée que vous souhaitez pour ce genre de relation.
— L’expérience n’a que peu d’importance ; tu es terriblement excitante, dit Thomas.
— Thomas a raison : nous ne cherchons pas une femme d’expérience ; nous te voulons toi, telle que tu es, avec toute ta fraîcheur. C’est toi qui nous plaît et c’est de toi dont nous avons envie, continua Sylvain.

Cela me fit sourire ; c’était agréable à entendre. Je les regardai longuement tour à tour. Je les trouvais beaux et séduisants ; mes défenses diminuaient dangereusement. Le ver creusait sa galerie dans la chair tendre de la pomme.

— Dis-nous la vérité : tu n’as pas une petite envie de sexe ? Franchement, demanda Thomas.
— Je ne peux pas dire le contraire, mais tu sais que nous n’avons pas le droit de faire ça.
— Et pourquoi ? Cela n’enlève rien à nos amours ; ce désir est purement physique, animal, insista Sylvain.
— Laisse tes pulsions guider tes choix, Céline ; du sexe, rien que du sexe…

Mes joues devaient être rouge pivoine ; je les regardais fixement, le souffle court. Éteindre ce gigantesque feu et m’abandonner totalement dans une étreinte sans lendemain avec deux hommes…« Céline, tu es folle ! ».

Le ver dévorait le cœur de la pomme ; le fruit était prêt à tomber.

— Je ...