Les souliers rouges
Datte: 27/03/2021,
Catégories:
fhh,
extracon,
hotel,
Auteur: Céline_lafont, Source: Revebebe
... déciderai à la fin du dessert.
Lorsque le dessert arriva, Thomas et Sylvain sautèrent dessus et l’engloutirent d’un trait. Moi, je pris mon temps, cuillère après cuillère, les regardant s’impatienter. J’avalai langoureusement la dernière cuillérée quand j’entendis deux :
— Alors ?
— C’est d’accord !
Le visage de mes deux compagnons s’éclaira d’un seul coup.
Les garçons choisirent la chambre de Thomas pour accueillir nos ébats ; nous prîmes donc la direction des ascenseurs pour le quatrième étage. J’étais assez nerveuse à l’idée de me donner ainsi, mais ne me posais plus de questions : ma décision était prise. Dès que nous fûmes dans l’ascenseur, je m’accrochai à Thomas et l’embrassai à pleine bouche, puis fis de même avec Sylvain. Arrivés au quatrième étage, je recommençai à les embrasser goulûment pendant que ceux-ci me caressaient. Mon soutien-gorge fut vite dégrafé avant que mon string ne glisse le long de mes jambes. Je passais de l’un à l’autre sans difficulté. Nous n’avancions que tout doucement en direction de la chambre, mais les garçons eurent l’intelligence de ne pas me brusquer. Je goûtais leur langue dans ma bouche, leurs mains sur mes seins et leurs doigts inquisiteurs dans mon intimité. J’emmagasinais dans ces moments la force et la folie dont j’avais besoin pour aller plus loin. Lorsque nous nous sommes retrouvés dans la chambre et que la porte fut fermée, en prélude à nos ébats, je m’agenouillai devant mes deux amants d’un soir…
Au petit ...
... matin, après quelques heures de sommeil, je me suis réveillée au milieu de mes deux étalons nus, gênée de me retrouver ainsi après la bataille juste vêtue de mes bas et de mes chaussures. Je ne pus réprimer un regard insistant sur les deux sexes avec lesquels j’avais joué si longuement et qui étaient maintenant endormis. Tout doucement, faisant attention de ne réveiller personne, je quittai le lit, enfilai ma jupe et mon chemisier, puis rejoignis ma chambre deux étages plus bas, mon soutien-gorge et mon string à la main. Par malchance, je croisai un stagiaire qui me détailla longuement de la tête aux pieds avant de me sourire d’une manière entendue, comme s’il savait exactement ce que j’avais fait.
Nue devant la glace de la salle de bain, je contemplais la loque qui me faisait face. J’avais les cheveux complètement défaits, les yeux cernés ; mon maquillage coulait sur mon visage, et la semence de mes amants – en plus d’être en moi – dessinait de longues traînées blanches sur ma poitrine et sur l’intérieur de mes cuisses.
Mes yeux descendirent le long de mes bas jusqu’aux escarpins rouges, témoins de mon infidélité. J’eus une pensée pour mon mari, mais les images se succédèrent rapidement dans ma tête. Je jouissais et criais sous les assauts répétés de mes amants. Je me donnais entièrement sans aucune retenue et devançais même leurs désirs. J’en demandais plus, encore et encore, comme une affamée de sexe.
Je ne cherchais pas d’explications et me contentais de constater à ...