La Gobeuse
Datte: 20/01/2021,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byVictorlepieux, Source: Literotica
... mon côté. Et puis elle était pleine de sollicitude :
« Est-ce que ça va?
— Pas vraiment... » Je lui fis un bref résumé de la rencontre en pleurnichant. « Au moins, il m'a donné 15.000 yens.
— Je ne crois pas qu'il n'a pas de souci à se faire à ce niveau, il vient de toucher 300.000 yens.
— Trois cents mille? » je ne comprenais pas.
— C'est la cagnotte qui devait revenir au premier qui t'aurait possédé : chaque trader a parié cinq mille yens. » Reika semblait sincèrement navrée pour moi.
— Tous? Ils ont tous parié? » j'étais choquée. « Même M. Takashita?
— Absolument tous, confirma mon amie. Nous les Japonais, on fait tout en groupe. »
Je passais le reste de la journée dans un état second, incapable d'encaisser le fait d'avoir été l'objet d'un pari obscène de tous les membres du bureau. Enfin, j'avais bon espoir que toute cette histoire soit oubliée dans les quinze jours, du moins c'est ce que je pensais.
Mais le jour suivant, un autre homme me fit une proposition indécente. Je le renvoyais avec autant d'élégance que j'étais capable de fournir : pour lui, et les trois gars suivants. Après tout, Reika m'avait dit qu'une fois toutes les deux semaines c'était suffisant. Heureusement, c'était le dernier jour avant le week-end et avec Reika on dépensa tout l'argent que j'avais indûment gagné en shopping.
Lundi, encore plus d'employés vinrent me faire des avances, je refusais moins poliment. J'avais déjà été peloté par mon admirateur du métro et je ...
... n'avais vraiment pas besoin d'être plus proche d'un autre Japonais, merci bien... Les lundis matin la réunion managériale était obligatoire. Et bien que rien ne montra que mes collègues me traitaient différemment d'avant, j'étais certaine qu'ils savaient ce qui s'était passé.
Un peu plus tard, Reika entra dans mon bureau. « Tu dois accepter : c'est ce qu'ils attendent de toi.
— Mais tu as dit qu'une fois toutes les deux semaines... » je ne comprenais pas.
— Je ne le fais qu'une fois toutes les deux semaines parce que je suis l'assistante personnelle de Monsieur Takashita. Il me protège. Mais les autres femmes doivent le faire quand on leur demande, à moins que leur patron n'y contrevienne expressément. Quand une nouvelle débute ici, elle est toujours très populaire chez les hommes. Ça s'arrête au bout d'un moment ; même des traders ne peuvent dépenser 15.000 yens chaque jour. Tu dois t'y faire, et c'est bon pour l'équipe.
— Mais je ne peux pas. Il y en trop qui demande. Ce n'est pas juste... je balbutiais.
— Tu n'as pas à le faire plus d'une fois par repas, me dit Reika comme si ça devait me rassurer. À moins que tu ne le veuilles. » Je la regardais comme si elle était devenue cinglée.
Encore sonnée, j'acceptais la proposition du premier homme qui passa la porte de mon bureau : Monsieur Minamoro. Heureusement, c'était l'adjoint de Monsieur Takashito et il était plus vieux que le précédent.
Il fut gentil avec moi et passa un long moment à explorer chaque ...