1. La Gobeuse


    Datte: 20/01/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byVictorlepieux, Source: Literotica

    ... m'affecter à Tokyo. Mes analyses avaient été utilisées dans la salle des marchés de la compagnie mère et j'y avais été remarqué favorablement. Ils m'offraient un meilleur salaire, un logement et même un bureau personnel (je partageais le mien avec un homme chargé des règlements financiers.) C'était vraiment tentant, et une belle promesse d'avenir. Je n'étais peut-être pas forte en gueule, mais j'étais ambitieuse. Après un week-end de réflexion, je dis oui et partis deux semaines plus tard. J'étais célibataire et si j'avais eu un petit copain à l'université, ça n'avait pas duré. Quand à cette année je m'étais concentrée sur le travail et avais écarté les plaisirs. À 25 ans j'aurais largement le temps de me préoccuper de ça plus tard. Je n'avais donc aucun engagement et cette opportunité pouvait ne plus jamais se reproduire.
    
    Chapitre 2 - Tokyo
    
    Mon avion atterrit à Narita le dimanche matin et je fus accueillie par ma colocatrice. La direction centrale avait proposé que je partage mon appartement avec une autre femme de mon âge pour faciliter mon installation au Japon. J'en étais reconnaissante, on m'offrait un support et un entourage qui me serait bien pratique. J'étais cependant nerveuse de savoir si on allait s'entendre.
    
    « Su-sa-na Ta-lo? dit-elle alors que je m'approchais d'elle en ayant l'air un peu égaré.
    
    — Oui, je suis Suzanne Tailor. » Il était fréquent que les Japonais écorchent mon nom avec leur mauvais anglais et j'avais pris l'habitude de le raccourcir : « ...
    ... Appelle-moi Suzi, c'est plus facile.
    
    — Merci, je suis Reika Kato. Je suis contente de vous rencontrer Suzi. »
    
    Reika avait la beauté d'une fille typiquement japonaise. Je dis « fille » parce qu'elle me semblait très jeune bien qu'elle ait en fait un an de plus que moi. Elle avait les cheveux coiffés en un adorable bob et toute son allure était parfaitement étudiée : ses cheveux, son maquillage, ses vêtements. J'avais l'impression d'être une grosse fainéante avec ma confortable tenue de voyage. Elle se révéla aussi être l'assistante personnelle du chef du service du pôle « matières premières » : mon nouveau patron. Parfait : elle pourrait me dire comment me débrouiller dans le département.
    
    L'appartement était petit, même selon les standards New Yorkais, mais pas si mal pour Tokyo. Avec tout le temps passé dans les transports et les longues journées de travail, les Japonais ne passaient pas beaucoup de temps chez eux.
    
    Reika m'aida pour que je sois prête lundi. Je portais mon costume le plus élégant, me coiffais et me maquillais parfaitement. Reika m'expliqua que dans les bureaux les femmes japonaises s'habillaient toujours de façon chic, et que les hommes portaient toujours le costume.
    
    Le métro fut un choc, on y était encore plus entassé que dans celui de New York. Et quelques fois pendant le deuxième et le troisième arrêt je sentis une main me caresser les fesses. Choquée, je chuchotais à Reika ce qu'on me faisait. À ma grande surprise, elle me chuchota de faire ...
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