1. La Gobeuse


    Datte: 20/01/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byVictorlepieux, Source: Literotica

    ... pas dire non à mes collègues, que c'était mauvais pour l'esprit d'équipe et le moral de l'entreprise. Une partie de mon travail était de fournir des analyses de qualités et une autre partie d'aider à assurer une bonne ambiance au bureau en participant aux activités de l'équipe. J'étais horrifiée, il me demandait de me prostituer, pour le bien de l'équipe.
    
    « Et Mademoiselle Sato m'a assuré que vous aimiez les Japonais, alors je ne vois pas où est le problème. Et je ne veux pas revenir sur cette discussion. Ce sera tout. »
    
    C'était ridicule. Je retournais à mon bureau en larmes. Reika lui avait dit raconté quelque chose pour le métro. Le reste de la journée, on me laissa tranquille, j'avais trop la honte. Comment pouvaient-ils m'humilier comme ça?
    
    J'étais furieuse contre Reika, et je le lui dis sur le chemin du retour. « Qu'est-ce que tu as dit à M. Takashita? Il pense que je suis prête à faire des choses... de ce genre... » je me remis à pleurer.
    
    « Suzi, je lui ai simplement dit que tu n'avais rien contre les hommes japonais. C'est bien la vérité, non? » Reika me mit la main sur l'épaule pour me réconforter. Malgré ma colère, j'étais heureuse de cette chaleur humaine.
    
    « Il ne faut pas les combattre, elle continua. Tu ne peux pas gagner. Tu seras exclu de l'équipe et tu auras de mauvaises évaluations. Ce serait mauvais. »
    
    De mauvaises évaluations? C'était du chantage : prostitue-toi ou observe comme ta carrière va s'effondrer. Je réalisais que je ne ...
    ... comprenais pas du tout la mentalité japonaise. Même si j'étais bilingue, j'étais loin de comprendre leur culture. Je voulais courir au loin, mais je ne pouvais me cacher nulle part.
    
    Pendant trois jours, je tins bon. Je me concentrais sur le travail et ignorais les hommes qui me demandaient de sortir avec eux. Je cherchais en vain quelques règles contre le harcèlement sexuel ; l'entreprise n'en reconnaissait même pas le concept. Le pire était que mon évaluation trimestrielle devait avoir lieu dans quatre semaines et que j'étais encore assez ambitieuse pour vouloir qu'elle soit bonne. Peut-être que si je finissais l'année et retournais en Amérique avec de bons rapports sur moi je pourrais trouver un travail dans une autre entreprise : une qui ne soit pas japonaise. Peut-être une firme américaine faisant des affaires avec le Japon. Histoire que mes aptitudes en langue qui m'avait coûtées si cher sur un plan personnel puissent être utiles.
    
    J'acceptais l'offre d'un trader d'un peu près mon âge. Il était plutôt beau-gosse d'une façon japonaise et m'avait toujours parlé sur un ton plutôt poli. Car beaucoup d'entre eux me parlaient comme si étant une femme ET une étrangère j'étais à peine digne de leur mépris. On alla dans un établissement voisin au nom aguicheur : l'hôtel de "L'abricot mûr". La chambre était dépouillée et fonctionnelle. Il y avait une zone sanitaire, un futon, deux chaises et une petite table.
    
    L'on plia chacun nos vêtements sur une chaise. Je fus affreusement ...
«12...567...17»