1. Les ailes du papillon


    Datte: 08/10/2020, Catégories: ff, fagée, amour, Oral Auteur: Polyphème, Source: Revebebe

    ... entrejambe.
    
    — Tu es si douce, soupira-t-elle !
    — J’aime que tu me caresses… Et toi ?
    — C’est une sensation très… nouvelle… surprenante…
    — Et tu aimes ?
    — C’est agréable…
    — Ça ne te donne pas envie d’essayer ?
    — Tu es folle, répliqua Stéphanie qui, prise au dépourvu, interrompit brusquement sa caresse.
    — Tu veux qu’on arrête, interrogea Corinne ?
    — Non, je ne veux pas arrêter, répliqua Stéphanie.
    
    Et elle reprit sa caresse.
    
    Il y eut un long silence. Le toucher de Stéphanie, machinalement, s’était fait plus précis, plus voluptueux. Corinne avait fermé les yeux et soupirait d’aise, la tête renversée en arrière. Il y eut un bruit de moteur et des phares apparurent en face d’elles. Stéphanie retira sa main et Corinne couvrit ses cuisses.
    
    La voiture qui arrivait face à elles les croisa en les ignorant superbement et les deux femmes pouffèrent de rire. Corinne posa tête sur l’épaule de Stéphanie qui lui caressait distraitement les cheveux.
    
    — Allons chez moi. On sera plus… à l’aise.
    — Oh, qu’est-ce que tu vas penser de moi ?
    — Et toi, que penses-tu de moi ? Que je suis une couguar qui a trouvé une nouvelle proie ?
    
    Elle donna un coup de patte et miaula en grimaçant, ce qui fit rire Stéphanie. Souriant de bonheur, elle l’embrassa sur le front et ouvrit sa portière en lui lançant un « Viens ! » d’une voix douce et ensorceleuse qui n’offrait pas de place à un quelconque refus.
    
    Sans répondre, Stéphanie sortit à son tour de la voiture, lui prit le bras et ...
    ... l’accompagna.
    
    À peine la porte de l’appartement s’était-elle refermée qu’un nouveau baiser, beaucoup plus long et passionné, unit les deux femmes. Stéphanie de nouveau se détacha de l’étreinte, rougissante. Corinne abandonna son manteau sur le dos d’un fauteuil. Elle alluma une lumière douce et mit un peu de musique. Stéphanie, toujours debout dans l’entrée, semblait absente. Sans rien dire, Corinne s’était absentée et avait reparu avec une bouteille de champagne et deux flûtes qu’elle posa sur une table basse. Revenant à Stéphanie, elle lui défit son manteau qu’elle posa sur le sien puis, la prenant par la taille, elle la conduisit au canapé.
    
    Très doucement, très sensuellement, avec un grand sourire, elle lui susurra à l’oreille :
    
    — Tu m’excites.
    
    Stéphanie soudainement se détendit et sourit à son tour :
    
    — Je pourrais dire la même chose.
    — Alors dis-le.
    — Tu m’excites.
    
    Et à son tour, elle prit Corinne dans ses bras et l’embrassa goulûment. Corinne en profita pour lui malaxer le postérieur avec volupté. Stéphanie gloussa : « Tu exagères ! » et dans le même temps, elle s’empressa de la trousser pour tenter de lui prodiguer la même caresse.
    
    À cet instant, la passion de Corinne prit le dessus et elle abandonna toute retenue : elle se dégagea en riant et, sur l’air langoureux que distillait la chaîne, ondula doucement en défaisant sa robe. Elle avança d’un pas et, toujours en rythme, s’approcha de Stéphanie pour l’inviter à danser. Celle-ci ne protesta pas et ...
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