1. Le cheminement


    Datte: 07/09/2020, Catégories: fh, volupté, fsoumise, hdomine, pénétratio, fdanus, sm, ecriv_f, Auteur: Isilwen, Source: Revebebe

    ... n’étais pas déjà sûre que vous souhaitiez me mettre dans votre lit, je commencerais à me le demander !
    
    Ensemble, ils partagèrent un éclat de rire : une toute nouvelle complicité s’installa, au creux de ce moment de joie. Jetant un regard aux os dans les assiettes et à la bouteille achevée, il lui proposa un dessert, qu’elle refusa, préférant lui faire goûter un dessert « maison ». Échauffée par le vin et la conversation sensuelle, elle glissa une main sous la table, la passa sous sa jupe, pour recueillir son jus sur ses doigts. Légèrement rougissante de cette nouvelle audace, elle lécha un de ses doigts puis lui tendit l’autre :
    
    — Hum… Une très bonne cuvée à mon avis ! Voulez-vous y goûter ?
    
    Raphaël, qui gardait un début d’érection depuis qu’elle était entrée dans le magasin, sentit à nouveau son sexe gonfler comme lorsqu’il lui avait enfilé les gants. Il lécha, suça le doigt qu’elle lui tendait par-dessus la table, pour ensuite déposer des baisers sur ses autres doigts. Il ne put résister et donna un coup de langue dans la paume ainsi tendue. Marion, retirant alors sa main commenta :
    
    — Mon pauvre ! Visiblement ce repas ne vous a pas suffi. Voudriez-vous venir chez moi pour le compléter ?
    
    Elle n’avait pas fini sa phrase qu’il appelait le maître d’hôtel pour régler l’addition. Une fois à l’extérieur du restaurant, le froid les rapprocha un peu plus. Le gantier avait passé son bras autour de ses épaules et la serrait contre lui. Marion goûtait cette étreinte, ...
    ... laissant sa joue appuyée sur son épaule. Il lui baisait furtivement les cheveux, tandis qu’elle pressait sa main dans la sienne. Il la prit ensuite par la taille, l’attirant plus encore à lui. Elle sentait qu’elle mouillait et lui fit presser le pas.
    
    Une fois devant chez elle, il la prit par la taille tandis qu’elle ouvrait la porte, la poussant à l’intérieur. Là, dans le noir du hall de l’immeuble, il la serra contre lui et respira le parfum de ses cheveux, de son cou, tout en défaisant les boutons de son manteau. Enfin, ses mains ne furent plus séparées que par un pull de cette peau qu’il désirait tant effleurer.
    
    — Raphaël ! Il nous reste encore quatre étages…
    — Qu’importe, donne-moi tes lèvres !
    
    Il dit ça avec une telle autorité qu’elle n’imagina pas un instant s’y soustraire. Il passa sa main sur son visage, sur ses lèvres, elle sentait son cœur à lui battre très fort sous son épais manteau et elle fut émue de son émotion. Elle entrouvrit les lèvres pour recevoir ce premier baiser qu’il déposa comme un souffle léger. Il avait passé son autre main sur ses reins pour la cambrer face à lui. Déjà Marion faisait remonter sa jambe le long de son pantalon et collait son pubis au sien, sentant sa queue bien dure.
    
    Un bruit dans l’appartement du rez-de-chaussée les interrompit. Montant les marches quatre à quatre, ils arrivèrent essoufflés en haut. Marion tenta de se concentrer sur son jeu de clefs tandis que Raphaël laissait courir ses mains sur son corps en la berçant ...
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