Un amour... de maison
Datte: 07/05/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
délire,
fantastiqu,
poils,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... chaleur. Il avait immédiatement abandonné l’idée de coucher dans la chambre attenante au boudoir bien qu’elle fût plus gaie.
Apparemment, toute la maison avait été conservée dans son état initial. L’aménagement, bien qu’original mais hétéroclite, aurait pu être changé. La disposition des pièces ouvrait de nombreuses possibilités. Le parc, du moins ce qu’il en avait vu, judicieusement arboré, semblait un havre de paix. Très bien positionnée, la propriété réhabilitée aurait généré une sacrée plus-value. Mais madame la marquise, qui ne roulait pourtant pas sur l’or, préférait la louer pour des clopinettes. Bizarre autant qu’étrange.
Il chassa cette pensée pour en revenir à son souci majeur : il devait récupérer ses affaires avant demain soir. Discuter avec Mylène était voué à l’échec. Leur couple, bien qu’ils donnassent le change, battait de l’aile depuis un certain temps et ce dernier coup de canif dans le contrat était celui de trop. Il louerait une camionnette et il comptait sur Albert pour lui donner un coup de main. Il faudrait aussi qu’il s’achète de la literie, du matos de cuisine et qu’il remplisse les placards. Heureusement, il ne volait pas avant la fin de la semaine prochaine.
En l’absence de Mylène et en présence de son beau-frère goguenard, son déménagement se passa bien. Contrairement à ce qu’il avait envisagé, il n’eut ni électroménager, ni vaisselle à acheter : les appareils, sans être de première jeunesse, fonctionnaient, la vaisselle qui datait ...
... carrément du début du siècle précédent était bien entretenue et donnait un cachet particulier à sa table. Ses seules dépenses se limitèrent à de la literie (couette et draps) et à quelques torchons et serviettes. Il remplit le Frigidaire (car ça en était un, madame la marquise). S’il restait, il lui faudrait prévoir un congélo. Le restant de la semaine passa sans qu’il s’en aperçoive. Pilote pour une grande compagnie aérienne, le lundi il reprit le travail.
Lorsque, le jeudi, il réintégra son nouveau home, il fut envahi par un sentiment bizarre. Quelque chose, il ne saurait su dire quoi, le dérangeait. Pourtant tout était en ordre. Tilt ! Justement… Il lui semblait avoir laissé la cuisine en vrac, la vaisselle sale de son petit déj dans l’évier. Quelqu’un avait fait le ménage. Maxime, fatigué par quatre jours de boulot non-stop ne s’attarda pas à ces détails matériels. Il se dit que sa proprio devait payer quelqu’un pour l’entretien de la maison. Quand il s’affala dans l’antique sofa Récamier, un Ardberg dans une main, un paquet de chips dans l’autre il avait déjà oublié. D’un œil distrait, il suivit les turpitudes d’un des candidats à la présidentielle. L’écran plat détonnait dans ce « boudoir » fin dix-neuvième. Bizarrement, il s’y sentait mieux que dans une maison high-tech.
Après s’être nourri d’une pizza congelée, réchauffée au micro-onde arrosée d’un rouge de facture très moyenne, il se servit un dernier Ardberg. Fatigué, un peu gris sans doute, nullement passionné par ...