Un amour... de maison - Histoires de Sexe

Un amour... de maison

— Ton coup de téléphone m’a surpris ! T’as besoin d’un appart ? Qu’est-ce qui se passe ? balança Albert, impatient, avant même que Maxime ne franchisse la porte de son bureau.
— Bonjour Albert. Ça pourrait aller mieux, c’est gentil de me l’avoir demandé !
— Désolé. Bonjour, mon vieux. Ouh-là-là, t’as pas l’air au top !
— Non Mylène vient de me virer.
— Ah ! OK ! Prends un siège, enchaîna Albert en passant derrière son bureau. Tu m’expliques ou c’est secret défense ?
— Ce matin en arrivant de l’aéroport, commença Maxime en s’installant en face de son ami, j’ai trouvé deux valises sur le pas de la porte et la garce avait fait changer les serrures !
— Oups ! J’ai dû rater des épisodes ! Pourtant la semaine passée…
— Ouais, c’était la semaine passée !
— Et depuis ?
— Depuis, elle a appris que j’avais une maîtresse.
— J’croyais que t’étais sage depuis trois mois.
— Je l’étais ! Mais elle a découvert pour Sabine !
— Comment ?
— J’en sais rien !
— Tu lui as expliqué que c’était fini ?
— Euh ! J’ai pas eu l’occasion et je crois pas que je l’aurai de sitôt. Tu connais Mylène ! Y’avait une carte de visite et une photo accrochées à une des valises.
— Une photo ?
— Oui, une photo de Sabine et moi nous montrant dans une position qui ne laissait guère de place au doute ! On était pas en train de ramasser des fleurs, if u see what I mean !
— Aïe ! Et la carte ?
— Un message très sympathique où, pour résumer et rester poli, elle me disait d’aller retrouver cette ...

... pouffiasse de Sabine qui avait l’air de sucer comme une reine, que ce n’était pas la peine que j’essaie de la revoir et elle me laissait le numéro de son avocat !
— Pas cool ! T’as pas essayé de l’appeler ?
— Si bien sûr, portable, fixe.
— Et alors ?
— Alors, elle n’a évidemment pas décroché et son répondeur annonçait que si c’était son salaud de mari qui appelait, il pouvait aller se faire mettre !
— Toujours aussi délicate ! Donc ?
— Donc, il me faut un appart et vite !
— Je peux te dépanner quelques jours en attendant qu’elle se calme !
— Quelques jours, mon pauvre ! Il faudra des semaines, voire des mois si elle se calme un jour. Et j’sais pas si j’ai envie de repiquer au truc. Non il me faut un appart… tout de suite.
— Je n’ai strictement rien. Je t’enverrais bien chez un confrère mais ce sera pareil, le marché de la location dans notre bonne ville est saturé.
— Trouve-moi n’importe quoi ! Mais il me faut quelque chose tout de suite ! Ce que j’ai oublié de te dire c’est qu’elle m’a précisé dans son petit poulet que je devrais passer prendre mes affaires demain entre 12 et 14. Ce délai passé, elle jetterait tout à la benne !
— La salope !

Maxime quitta son ami, dépité. Il allait devoir squatter à l’hôtel. Il opta pour un établissement d’une grande chaîne internationale dans la gamme très moyenne. La chambre anonyme, suffisamment confortable pour y dormir mais totalement inadaptée à un séjour prolongé, le plongea dans un blues profond. Il fallait qu’il trouve quelque ...