1. Je t'aimerai toujours


    Datte: 24/02/2020, Catégories: fh, ffh, couplus, Transexuels pénétratio, sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... moins en avaient-elles l’apparence ; des habitantes de la cité, sans aucun doute, armées de simples morceaux de métal ou de bois arrachés quelque part. Et l’une après l’autre, elles s’immobilisèrent en nous apercevant allongés nus sur notre banquette. Je n’avais pas voulu relever la tête vers elles, et je continuai d’embrasser Alys à pleine bouche et de la pénétrer lentement, profondément. Il y eut un lourd silence, seulement troublé par quelques derniers bruits de combat au dehors. Et une des femmes qui avaient fait irruption hurla soudain ; mais son cri était une clameur de victoire, et toutes les autres femmes reprirent son hurlement.
    
    — Ils sont là ! Nous les avons trouvés ! tonitrua une autre, qui se tenait vers ce qui restait de la porte, sans doute pour rallier ses camarades de révolte.
    — Et regardez ! Ils font l’amour !
    — La prophétie avait raison ! Ils sont l’amour, ils sont la vie, ils sont le bonheur, même à cet instant !
    
    Et de nouveau, elles hurlèrent. Alys riait, et me serrait plus fort encore. Comme moi, elle avait compris que nous ne risquions rien.
    
    — Laissons-les, nous les attendrons dehors, finit quand même par dire l’une des insurgées.
    
    Nous levâmes vers elle un regard reconnaissant et presque amusé. Plusieurs sourirent. Quelques autres étaient allées explorer le reste de l’appartement.
    
    — Leurs enfants sont là, ils dorment.
    — Rejoignez-nous dans la grande salle du palais, fit celle qui était entrée la première, une femme aux longs cheveux ...
    ... noirs bouclés et au visage maculé de peinture ou de teinture rouge.
    
    Et toutes sortirent à sa suite, nous laissant de nouveau seuls, rassurés, enlacés, plus amoureux que jamais.
    
    ***
    
    Une ovation salua notre arrivée dans la grande salle du conseil. Une petite centaine de révoltées étaient là et nous regardèrent entrer, Alys portant Alphya et moi Jilon. Nous avions pris un instant pour nous laver et nous rendre présentables, et nous suivîmes une femme qui nous attendait près de ce qui restait de notre porte.
    
    — Gloire aux élus !
    — Vive l’amour !
    — Vive la prophétie !
    
    Comment ces habitantes avaient-elles pu changer si vite ? La dernière fois que j’avais erré dans cette ville, je ne subissais que des regards de mépris dès lors qu’on s’apercevait que j’étais un « dégénéré ».
    
    — Bienvenue, Alys, bienvenue, Johan. Je m’appelle Candice, nous dit chaleureusement la femme au visage coloré de rouge, je suis heureuse de vous rencontrer enfin. Venez vous asseoir.
    
    Nous prîmes place à ses côtés, à l’endroit même où nous nous étions entretenus la veille avec les Patriciennes.
    
    — Votre venue nous a donné l’espoir, nous expliqua-t-elle, et de savoir que vous étiez retenus prisonniers nous a enragées. Voyez comme nous sommes unies.
    
    Je ne comprenais pas. Amusée, Candice releva sa tunique et baissa sous nos yeux ébahis le caleçon qui lui recouvrait les cuisses. Pour ne dévoiler rien d’autre qu’une toison fournie.
    
    — Je suis une femme, comme toi, Alys.
    — Vous êtes toutes ...
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