Une éducation particulière (4) - Histoires de Sexe

Une éducation particulière (4)

... restriction est levée et que tu pourras venir choisir une culotte dans ma commode quand tu le voudras, à condition de la mettre au sale rapidement après. Je ne vais quand même pas refaire ma garde-robe tous les mois, ajouta-telle avec un sourire ravageur.

— Dans ta commode... mais c’est..., hésita-t-il.

— Mais oui enfin, fais pas semblant de pas comprendre, tu as le droit maintenant de te servir.

Passé le choc, Clément sentit une énergie nouvelle en lui et il décida de rentrer de plain-pied dans ce nouveau mode de fonctionnement. Il alla même jusqu’à en tester les limites afin de s’assurer du réel de la situation et de déstabiliser sa mère au passage : « maman, tu comprends pas, c’est pas ta lingerie propre qui m’intéresse ». Les yeux de Raphaëlle s’écarquillèrent avant de s’allumer d’une flamme de malice :

— Alors comme ça, ça ne te suffit pas ! Ta mère t’autorise à te branler dans ses culottes propres et toi tu rechignes. Et bien puisque c’est comme ça, dis-le ce que tu veux. Vas-y, demande-le moi ! Dit-elle provoquante.

— Ce qui m’excite, maman, c’est toi, pas un bout de tissu qui sent la lessive. Ce que je veux, c’est tes culottes avec ton odeur, tes culottes sales.

Il prononça ses paroles avec une lenteur calculée et une voix plus grave qu’aucun tressaillement n’affaiblissait. Devant l’assurance de ce fils qui, sans aucune honte, imposait son désir impérieux, un frisson la parcourut de sa nuque à ses reins. Alors, elle se leva, fit glisser sa culotte jusqu’à ses chevilles et la lui tendit gracieusement : « tiens, voilà, je m’incline. Maintenant, débarrasse la table mon chéri, moi je file en ville pour mon rendez-vous ». Elle lui baisa le front et Clément vit partir, sans culotte, sa mère d’un pas décidé dans la robe blanche qu’ils avaient acheté ensemble la veille.