Une éducation particulière (4)
Datte: 16/11/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: raph&clem, Source: Xstory
Les dernières paroles rassurantes qui avaient suivi leur altercation à propos des petites culottes n’y avaient rien fait, l’ambiance dans l’appartement s’était nettement refroidie. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que Raphaëlle et Clément s’évitaient presque, n’échangeant que les banalités quotidiennes. Il ne s’était produit aucun contact physique entre eux : fini la tendresse et la complicité ! De son côté, Clément, encore penaud, n’osait même plus regarder sa mère dans les yeux. Il avait, sous le choc de leur dispute, cessé toute activité masturbatoire et ses couilles se remplissaient un peu plus chaque jour d’un foutre condamné à rester prisonnier. Aussi, les beaux jours et la promesse de tenues légères parcourant les rues rendaient douloureuse sa piteuse abstinence. Ce climat délétère et glacial, qui leur pesait à tous deux, contrastait d’autant plus avec l’allégresse qui gagnait la ville entière. Afin de retrouver un peu de gaieté, et pour ne pas déroger aux traditions estivales, Raphaëlle se lança dans l’organisation du pique-nique rituel qu’ils faisaient chaque année avec des amis de la famille.
Elle notifia Clément de la date élue et, une semaine plus tard, ils étaient en route vers ce coin de forêt qu’ils connaissaient si bien. Clément avait accepté la proposition d’assez mauvaise grâce mais étant donné les récents épisodes, il n’osa s’opposer à sa mère, et puis, il se dit qu’après tout, cela ne lui ferait pas de mal de se mettre au vert.
En cette fin ...
... de matinée radieuse, Raphaëlle le devint tout autant lorsqu’elle aperçut leurs deux couples d’amis – appartenant à cette catégorie d’amis de longue date assez standards et que, pour cette raison, nous ne décrirons pas plus avant. La lumière d’été qui, dans sa verticalité comporte toujours quelque chose de cru et d’un peu vulgaire, était ici complètement transformée. C’était un formidable jeu d’ombres, de rayons égarés, qui rivalisaient de douceurs pour dresser un espace à la fois ouvert et rassurant, offrant une atmosphère tiède et enveloppante à laquelle répondaient quelques trous de fraîcheur vivifiante. Le petit groupe, dont Raphaëlle exaltée avait pris la tête, se dirigea vers ce qu’ils avaient coutume d’appeler « leur » clairière et qui était en fait une respiration dénudée dans la ripisylve d’un cours d’eau charmant. En d’autres termes, cet espace offrait plusieurs avantages, notamment des berges douces, presque une plage pour accéder à l’eau chantante, mais également un promontoire rocheux qui permettait de s’élancer dans ce que l’on est bien obligé d’appeler une piscine naturelle.
Après un délicieux déjeuner passé à se raconter les divers événements sans importance de l’année, comme les voyages effectués, les examens passés et l’embarrassante multitude de cérémonies amicales et familiales, et, peu après la première baignade collective, le temps sembla s’étirer et la cohésion première du groupe se délita en toute quiétude : une sieste par-ci, quelques plaisanteries ...