Une éducation particulière (4) - Histoires de Sexe

Une éducation particulière (4)

... sa chambre. Il se branla rageusement en imaginant que sa main était les deux grosses pommes de sa mère et qu’il faisait coulisser sa queue contre son petit trou du cul de chienne, tout palpitant.

Après ce spectacle extraordinaire, ils déjeunèrent face à face. Clément n’osait pas soutenir le regard de sa mère mais il perçut chez elle un naturel désarmant. Celle-ci parlait de tout et de rien et essayer d’intégrer son fils à la conversation. Au moment du dessert, Clément avait retrouvé sa confiance et il bavardait avec Raphaëlle le plus simplement du monde. Il s’apprêtait à débarrasser quand il fut interrompu :

— Attends Clément, je voudrais te parler d’un truc...

A ces mots, il eut le souffle coupé.

— Bon voilà, reprit-elle, tu te souviens de notre petite mise au point le mois dernier ?

— Attends maman... je croyais qu’on ne devait pas en parler.

— Oui, je sais, mais laisse-moi continuer. Je pense au contraire qu’en parler avec du recul peut dédramatiser la chose. Elle prit un petit instant de pause et croisa ses jambes sous la table. J’y ai repensé et, tu sais, sous le coup de la colère, j’ai mal réagi, et je veux pas qu’il y ait des non-dits entre nous. D’abord, je voudrais... comment dire... te féliciter car, même si j’ai peut-être été injuste, tu as été très obéissant. Et ça, je l’apprécie beaucoup. Si je te reparle de tout ça aujourd’hui, c’est que je me dis qu’en faire un drame, un tabou, n’arrangera rien, voire pourrait empirer la situation à plus ...

... long terme.

Clément n’en crut pas ses oreilles. A cet instant, il ne savait pas encore où sa mère voulait en venir mais ses paroles et l’image de la scène de ménage du matin le plongeaient dans une profonde confusion.

— Comme je le disais la dernière fois, poursuivit-elle, je sais que les garçons de ton âge ont des besoins et je crois que ce n’est pas complètement extraordinaire qu’ils puissent occasionnellement fantasmer sur les femmes de leur entourage.

— Maman, ça me gêne, protesta-t-il avec le rouge aux joues.

— Mais non justement, ce que je te dis là, c’est que ça ne doit pas te gêner, que c’est tout à fait naturel et que ce n’est pas un drame si tu penses à moi de temps en temps.

— Mais maman, je comprends pas. Qu’est-ce que ça veut dire ? La dernière fois, tu disais que c’était mal, que c’était de l’inceste.

— Oh oui les grands mots ! (elle leva les yeux au ciel) Mais la dernière fois, je n’étais pas dans mon état normal. C’est ce que je te disais, j’ai dramatisé. En y repensant au calme, tout ça m’apparaît clairement maintenant : c’est juste une petite phase, rien de bien méchant, du désir adolescent quoi !

— Mais je comprends pas... qu’est-ce que ça veut dire pour moi ? Qu’est-ce que je dois faire ?

— Mais rien Clément, tu ne dois rien faire. Ecoute, je vais être plus claire. Je t’avais interdit d’utiliser mes culottes et de penser à moi pour te branl... euh... pour te faire du bien...

— Ça veut dire que...

— Oui. Ça veut dire que cette ...