La lettre d'Élise...
Datte: 15/11/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
vacances,
strip,
odeurs,
pénétratio,
portrait,
poésie,
coupfoudr,
Auteur: Louise Gabriel, Source: Revebebe
... longues chaussettes de laine ?
Il quitta le petit fauteuil, vint s’asseoir à ses côtés sur le lit. Il ne fut plus question de chocolat et gâteaux. Il prit son visage entre ses mains, l’embrassa à pleine bouche, caressa ses longs cheveux, dégagea sa nuque, la couvrit de longs baisers, la respira à plein poumons, se saoulant de ses parfums de femme. Elle ne fit pas un seul mouvement de recul, au contraire, elle se laissa aller à la douceur des sensations, se coula dans ses savoureuses perceptions, s’abandonna à la berceuse de ses doigts. Toujours les mains sur ses joues, il braqua son regard sur elle, et il lui dit :
– C’est vrai, je ne sais pas pourquoi, mais je ne vous ai jamais vue, je n’ai pas le moindre souvenir de vous avoir croisée les autres années, et pourtant il me semble vous connaître depuis une éternité.
– Écoutez, Olivier, tout cela n’a pas grande importance, vivons le moment présent, et rien d’autre, cela se suffira. Allez vous asseoir, je vais vous jouer un morceau de musique.
Il ne demanda pas son reste, partit s’installer dans le fauteuil près du lit, curieux de savoir comment elle allait jouer du violon, elle ne l’avait pas avec elle….
Elle entreprit un strip-tease langoureux, non pas que la chambre d’hôtel invite réellement à l’effeuillage – ça respirait l’humidité à plein nez – mais seule l’envie de l’exciter, de prendre les choses en main, de capturer son regard, l’étonner un peu plus, avait suffi. Elle remontait sa robe, découvrait le ...
... haut des cuisses, lui laissait apercevoir de temps à autre ce carré de chair si douce tout en haut des jambes, la dentelle de sa culotte, passait ses mains sur la rondeur de ses seins, en pinçait les pointes au travers du tissu. Quand elle glissa enfin la main sous le voile de tissu de son slip, elle poussa un long soupir rauque, cambra ses reins, projetant ses seins quasiment sous son nez. Il n’y résista plus, empoigna sa taille, et l’attira contre lui. Il lui ôta dans l’empressement sa robe, et se rua sur ses seins. Elle ne portait pas de soutien-gorge, leur pointes turgescentes appelaient ses lèvres, il les téta longuement, goulûment, les mordilla, les saisit à pleine bouche, elle poussait de longs soupirs, elle lui jouait sa mélodie.
Elle refusa pendant longtemps d’enlever ses épais bas de laine. Elle se pencha, fit glisser lentement le premier le long de sa jambe gauche, prit un temps considérable à l’ôter tout à fait et lui dit :
– Il faudra vous contenter d’une seule jambe pour l’instant, vous voulez bien…
Oh ! il voulait bien attendre encore, il voulait tout d’elle, sans frein, ni barrière, une jambe nue, une jambe couverte, peu lui importait, elle était magnifique de désir.
Quand, bien plus tard, elle roula savamment le second bas sur sa cuisse fuselée, toujours avec cette extrême lenteur qui l’exaspérait presque, juste avant d’atteindre le genou, elle marqua un temps d’arrêt. Elle planta son regard dans le sien – ne pas perdre un seul cillement de ses ...