Petit goût de "Revenez-y" - Histoires de Sexe

Petit goût de "Revenez-y"

... Bordeaux-Lille. Si c’était une entreprise européenne, ils auraient fait Édimbourg-Palerme. Les cons !

Ça m’arrange. Adèle a prévu un retour le vendredi soir en avion. Je serai de retour à temps pour l’accueillir à la maison comme un bon petit mari.

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Impossible de leur tirer les vers du nez. Comme j’insiste, j’ai même droit à quelques coups de cravache histoire de me rappeler qu’Alice n’a pas droit à la parole.

— Si tu en parles encore, on annulera. Non seulement on annulera pour vendredi prochain, mais aussi pour ton anniversaire.

Silence. Mais ils ne m’en veulent pas. Je le sens à la façon dont ils me traitent. Ce jeudi, veille de la surprise, ils sont particulièrement en forme. Ils me taquinent :

— Tu crois que ta femme se contente de toi. N’oublie pas qu’elle a goûté à mon mandrin. Ses voyages ! Mais comme toi, elle s’envoie en l’air. Elle est bien faite et sa jeunesse apparente doit lui attirer l’envie de beaucoup de pervers. Pense, baiser une jeunette, avoir l’impression qu’on la dévergonde. Se faire une ado en toute légalité. En tout cas, si elle a sa majorité depuis longtemps, elle n’en donne pas l’impression. T’es cocu, Alain. Mais après tout, pourquoi te plaindre. Tu devrais nous remercier, on l’a déniaisée, la preuve, tu nous as bien dit que maintenant tu l’encules. Et tu ne dois pas être le seul. Pense ! Un petit cul d’ado ! Presque vierge! Tout serré…

Je ne peux pas répondre à ces affirmations. Je suis allongé sur le ...

... lit, Sandrine me tient les jambes avec ses mains, des jambes comme un V que son mandrin synthétique vise avec bonheur et pendant ce temps, son mari, me baise la bouche. Depuis quelque temps, il aime bien me prendre ainsi, la tête penchée en arrière, bloqué dans cette position qui lui permet de me l’enfourner jusqu’aux couilles.

Le miroir est notre témoin. Il voit tout ! Il sait tout ! Mais il est muet et personne, si ce n’est un visiteur de l’autre côté ne peut savoir.

Je ne sais pas ce qu’ils ont tous les deux, mais ce jeudi, c’est ma fête. Celle de Sandrine aussi, car nous lui offrons un sandwiche particulièrement réussit. On aurait dit que c’était sa première fois. Elle n’a pas cessé de nous encourager à la défoncer et la chambre a bien vite résonné de ses cris.

C’est bon d’avoir deux amants !

— Tu crois que ta femme se paye deux mecs, comme Sandrine ?
— Je ne sais pas. Je ne crois pas. Elle m’est fidèle…

Ils ont tout de même distillé un soupçon par leur insistance à la mêler par la pensée à nos baises.

— Peut-être une aventure. Mais je ne la vois pas avec deux mecs !
— Que tu es naïf ! Tu veux que je te rappelle comment en moins d’une heure, Sandrine et moi, on se l’est faite. Ta petite femme sage ! Une heure pas plus.
— D’accord pour Sandrine, mais toi, c’est parce que vous lui avez parlé de nous qu’elle a accepté, juste pour se venger.
— Pour se venger ! Tu crois ça, toi ? Tu entends ce naïf ! Sandrine. Pour se venger, elle m’a sucé ? Pour se venger, ...