Petit goût de "Revenez-y"
Datte: 02/09/2019,
Catégories:
fh,
fhh,
hbi,
extracon,
cocus,
hsoumis,
miroir,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
hsodo,
yeuxbandés,
confession,
Auteur: Margrite, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents : «Une promotion » et «Le jour de l’an »
Tous les jeudis, je vais à Paris. J’ai abandonné mes « Matches » pour me consacrer uniquement à mes amants. Mais Adèle, lors de la soirée du jour de l’an a été prise dans leur filet. Sandrine a servi d’appât, puis Pierre les a rejointes. De l’autre côté du miroir, j’ai vu comment il a pris ma femme avec une mise en scène organisée pour me montrer combien sa technique est efficace.
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Rien. Rien. Silence total. Le lendemain, elle a mal à la tête. Un mal de tête qui devient manifestement diplomatique et qui dure la semaine suivante.
Pour le sexe « Je suis fatiguée » et je n’insiste pas. J’ai tout le temps de me questionner, car je n’ai pas à monter à Paris. C’est vraiment des cons et des sadiques de faire bosser entre Noël et Jour de l’an et de suspendre pour quinze jours en janvier les réunions du jeudi.
Je me questionne. Une vraie introspection. Mon parcours pendant ces derniers mois. Cette lente évolution avec mes amants. Ce passage d’un Alain à une Alice que je n’avais jamais imaginé, mais que Pierre en particulier, avait su faire remonter à la surface. À froid, je me rendais bien compte que j’étais « addict » de ces jeudis dont l’attente occupait tout le reste de la semaine.
Bien entendu, Adèle aussi est dans mes pensées. Comment oublier ce que j’ai vu. L’alcool n’explique pas tout. Et ce salaud de Pierre qui a distillé ce venin qui me torture. Ces ...
... paroles prononcées juste avant que ma femme ne réapparaisse et qu’il n’avait pas voulu détailler :
« Mais il y a quelque chose de plus. Le terrain était favorable. »
Mais bordel quoi de plus ? Pourquoi le terrain était favorable et comment cela pouvait expliquer que ma femme se laisse guider par eux et fasse ce que j’ai vu. Ils sont forts, je suis bien placé pour le savoir, mais tout de même !
Une semaine sans sexe. Une semaine sans jeudi. Après quelques refus, je ne sollicite plus Adèle.
Ce matin, comme tous les samedis nous allons courir. Il fait un froid glacial, mais ma femme semble infatigable.
La douche est le passage obligé et je lui laisse toujours la priorité. Elle a couru avec tant d’énergie, passant systématiquement devant moi, que je n’ai pu qu’admirer sa foulée, mais aussi ce short au-dessus du collant. Malgré le froid cette vision a déclenché des souvenirs. Souvenirs avec Sandrine et notre première fois avec bas et porte-jarretelles. Souvenirs nombreux avec Adèle où, en été, il nous arrive de nous éloigner du chemin pour baiser contre un arbre ou sur une couche d’herbe tendre.
— C’est libre, me dit-elle depuis la salle de bain.
J’entre. Elle est en train de s’essuyer. Sa longue chevelure est le centre de son attention. Sa peau brille de mille gouttes. Je ne peux m’empêcher de l’admirer. Ses fesses. Sa croupe. Ses seins qui bougent.
— Qu’est-ce qu’il y a ? elle me demande en croisant mon regard.
— Rien. Je te regarde. Tu es belle.
Un ...