Petit goût de "Revenez-y" - Histoires de Sexe

Petit goût de "Revenez-y"

... après, dans le train que j’ai fait le lien.

Que dois-je dire ? Que faire ? Adèle a mis les pieds dans le plat. Quel courage. Elle ne me reproche pas d’avoir continué avec mes amants. Juste que je n’ai pas osé lui avouer mon penchant. Moi, je peux difficilement faire le cocu en colère. Après tout, pourquoi ne pas dire la vérité ?

— Ça t’ennuie si je te dis que j’ai trouvé ce moment très agréable. Ce salaud de Pierre a vraiment raison. Indépendamment de « La chose »…
— Il faut dire aussi que « La chose », comme tu dis, n’est pas banale.
— C’est vrai, mais même pour une petite baise tranquille, il sait y mettre un piment qui attise.
— Si j’osais, je dirais que tout dépend du piment, voire plusieurs.

Elle sourit de ce bon mot.

Je ris de bon cœur. Finalement, c’est si facile.

— Je t’aime, ma chérie.
— Moi aussi et peut être encore plus qu’avant.

Un long silence.

— J’ai l’impression d’avoir déjà vécu ce moment.
— Moi aussi, après le jour de l’an.
— C’est vrai, mais beaucoup de choses ont changé depuis.
— C’est vrai. Nous avons évolué.
— Pas qu’un peu. Tu te rends compte ce que nous avons vécu en deux mois. Tout cela c’est de la faute de ces deux pervers.
— Tu dis « La faute », moi je dirais « Grâce à » ;
— Oh !
— D’ailleurs, chéri, je t’ai apporté un cadeau. Je l’ai acheté hier matin après ce que j’ai vu.
— Oh !

Je déballe le paquet. C’est un tablier de cuisine.

— C’est pour moi ?
— Oui. Moi aussi je veux une Alice à la maison. Elle pourrait s’occuper des tâches ménagères.
— Adèle, voyons !
— J’ai acheté cela aussi. Si je ne suis pas satisfaite.

Elle déballe une cravache.

— Mais.
— Rassure-toi, j’ai aussi ce qu’il faut pour la remercier si elle travaille bien.

La boîte est plus grosse. Tout en noir ! Un signe ! Ceinture et double gode.

— J’ai pris le plus gros. Si j’en juge par l’engin de Pierre, c’est la bonne taille.
— Adèle.
— Commence par la cuisine.

FIN