1. Les nuits de Paris


    Datte: 23/08/2019, Catégories: fh, ff, 2couples, intermast, Oral pénétratio, Auteur: Zahi, Source: Revebebe

    ... est interrompu. Lorsque je quitte le salon, j’ai ingurgité une énorme quantité de fumée et les odeurs des parfums me collent aux vêtements et à la peau, ce qui fait jacasser Ali : « Ce soir, tu sens la pomme ! » ou la fraise, ou le raisin.
    
    Le lundi soir, le salon se met en service minimum, le patron permet alors à une moitié du personnel de se reposer. C’est ainsi qu’avec Ali je vais goûter à ma première soirée de repos. Il me propose alors de jouer au client riche et fortuné d’un salon de thé, et qu’en guise de compagnie il ramène une copine. Constatant alors qu’il y a quelque part un déséquilibre, il me propose de demander à sa copine de me trouver une compagnie. Nous sommes alors conscients que la soirée va nous éponger les quelques dinars que vient de nous remettre Si Zoubir, et tous les pourboires d’Ali.
    
    Ça s’est très vite fait. À vingt heures, nous allons retrouver Emna (la copine d’Ali) et Amani au centre-ville. Ce sont deux filles fauchées, comme nous, qui ont abandonné leurs familles au fond du pays et qui travaillent comme vendeuses dans une parfumerie. Elles nous attendent à une bonne table pour quatre, dans un restaurant branché. Emna a une petite robe de soirée noire alors qu’Amani est tout en rouge, à part le sac à main. Elles ont mis un vernis à ongles et des bottes talon-aiguille, tout en noir, ce qui fait qu’avec mon jean et mon tee-shirt fripé je me suis senti ridicule. Ce sont des brunes, de taille moyenne, avec un grand trait de fard autour des ...
    ... yeux et des bouches écarlates. Elles se ressemblent tellement qu’on dirait des jumelles. Il n’y a que la coupe de cheveux qui les différencie vraiment : Emna a ramassé ses cheveux en chignon, tandis qu’Amani les laisse tomber libres sur ses épaules et sur son dos.
    
    Dans le restaurant, je connais un serveur qui nous a aussitôt offert un apéritif et pris nos commandes.
    
    — Merci pour l’invitation, nous dit Amani.
    — Il faut remercier Ali, lui dis-je ; c’est lui qui a eu l’idée.
    — Il faudra que nous sortions plus souvent. N’est-ce pas, mon amour ? dit Emna en se retournant vers Ali.
    — Euuh… oui, oui, dit Ali. Maintenant, à quatre, ça va être plus chouette.
    — Et qu’est-ce que tu fais ? me dit Amani en me collant un pied.
    — Je suis le boss du narguilé, lui dis-je ; tu ne sens pas ?
    — Oh, c’est vrai ? me dit-elle en rapprochant sa tête de mon cou. Mais je ne sens rien, bien que je sois une spécialiste.
    
    À vrai dire, j’avais pris une douche, et en plus Amani est tellement parfumée que j’ai manqué de tousser lorsqu’elle a approché sa tête. Puis Emna nous raconte comment le patron veut la draguer, et comment la patronne menace de la virer si elle ose tenter son mari. Cela s’est compliqué même un peu tout dernièrement et la patronne a interdit à son mari l’accès à la boutique lorsqu’Emna est à l’intérieur.
    
    — Comment tu fais alors lorsqu’il arrive ?
    — Je me cache dans la mezzanine, avec le stock, dit-elle.
    
    Nous éclatons de rire en buvant notre apéritif, puis le serveur ...
«12...789...12»