Les nuits de Paris
Datte: 23/08/2019,
Catégories:
fh,
ff,
2couples,
intermast,
Oral
pénétratio,
Auteur: Zahi, Source: Revebebe
... pas, jeune homme.
— Et trois ans de taule dans la calebasse !
— Il le sait !
— Alors ?
— Bon, paraît qu’il s’en fout. Il cherche quelqu’un de présentable et de loyal, tu comprends, c’est tout ! De toute façon, tu vas voir.
— Tu le connais bien ?
— J’en entends parler, assez souvent.
— Alors ?
— Bon, c’est un touche-à-tout, tu comprends ?
— Non !
— Bon, écoute, on dit qu’il fait de tout, tu comprends ! Filles, hasch, tu comprends ! Commerce de voitures de luxe, tu comprends ! Voitures volées, je veux dire, t’as compris, mais tu t’en fous : tu vas bosser dans le café et basta, tu comprends, ne te mêle pas du reste.
En prononçant ces derniers mots, Boukthir m’a attrapé le poignet et m’a regardé droit dans les yeux, puis il a plongé dans une crise de toux. J’ai dû me précipiter et le soutenir pour qu’il ne succombe pas derrière le bar.
À huit heures du soir Boukthir doit fermer le café. Je rentre alors chez Fatma en pensant à Salma. J’ai tenté de l’appeler pendant deux jours entiers, presque toutes les heures, même la nuit car je n’arrivais plus à dormir, mais je n’ai eu aucune réponse. Au début, il y avait une dizaine de sonneries puis ça s’arrêtait. Après, ça sonnait occupé ; et les dernières fois, un message me signalait gentiment que le numéro demandé n’est pas connecté au réseau.
En ouvrant la porte de la maison, je trouve Fatma assise sur le canapé. Elle a mis une nouvelle robe rouge, très décolletée, qui lui arrive au milieu des cuisses. Un truc à ...
... faire tourner les têtes. Elle fume une cigarette, et dès qu’elle me voit, elle souffle un long jet de fumée, tellement long que j’en conclus qu’elle m’attendait depuis un petit moment.
Je me rapproche d’elle, m’affale sur un fauteuil et la regarde avec suspicion. Elle est très maquillée ; ses yeux sont teintés d’un noir profond, ils brillent à la chaleur. Ses cheveux tressés tombent magnifiquement sur ses épaules en faisant comme des vagues amples et volumineuses. Elle a le look d’une petite sauvageonne, prête à jaillir sur sa proie.
— Ah, t’es en retard ce soir, me dit-elle.
— Oh, j’avais rien à faire, et je pensais que tu terminais à dix heures.
— J’ai arrêté à six heures, une copine m’a remplacée.
— J’étais pas au courant.
— Je voulais… te faire une surprise.
— Oh, c’est super.
— Et puis, tu vois ce que je t’ai ramené ?
Tout en parlant, elle se met debout et entre dans sa chambre puis sort avec une bouteille de whisky encore cachetée. Elle paraît bien heureuse et dégage une énergie folle. Elle pose la bouteille sur la table du salon puis entre dans la cuisine et ramène un plateau où il y a deux verres, des glaçons dans un bocal, deux canettes de coca et des assiettes d’amandes et de noix de cajou. Puis elle met en marche la radio ; on y passe une chanson très connue de Warda :J’aime tenir ta compagnie.
Elle vient s’asseoir à côté de moi, appuie sa tête contre ma poitrine et se met à accompagner la chanson d’une voix douce.
— Tu chantes bien ! T’aurais dû ...