Le long baiser de Brigitte - Histoires de Sexe

Le long baiser de Brigitte

... son âme sœur, celle avec qui il va vivre les plus agréables moments de sa jeunesse. C’est toute sa vie qui se joue en ce moment, après, ce ne sont que des banales répétitions. Zozou était bien là, en cher et en os, côtoyant Brigitte, lui donnant un premier baiser, puis l’enlaçant toute entière, écrasant sa petit silhouette sur sa solide poitrine. Oubliant le temps, l’espace, et la dure réalité, elle s’est laissée aller à vivre ces agréables moments jusqu’au bout.

Puis ils ont grandi, et Zozou prépare son bac, et elle ne peut plus entrer dans sa chambre, elle ne peut plus sentir la fumée froide, tâtonner entre ces papiers qui jonchent le sol, compter les acariens et les araignées… Mais elle s’en fout complètement, c’est son petit monde à lui dans lequel il est à l’aise, l’essentiel c’est de décrocher le bac, il s’assagira certainement un jour… Et voilà arrivée cette nuit sombre et brumeuse, où elle s’est couchée tôt après une longue journée de travail, elle ne s’est même pas aperçue que Brigitte rendait visite à Zozou, qu’il a commencé par la caresser et l’embrasser, lui enveloppant un bout de sein, et qu’il allaient, pour la première fois, faire… Heureusement pour elle que l’histoire s’est arrêtée là.

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Brigitte se lève de mes genoux et me soulève de la chaise. Nous sommes debout. Elle me donne encore un baiser, s’étirant sur la pointe des pieds. Elle ...

... pose un doigt sur sa bouche, juste devant mes yeux. Elle me parle :

— Chut Zozou, surtout ne dit rien à maman et à papa. Nous allons nous revoir. Chaque fois que je peux, je viendrai te voir.

Elle ouvre la porte, sort la tête, puis sort en entier. Elle me tire à elle. Elle me dit :

— Bye bye Zozou, je vais m’en aller, et comme je te l’ai dit, ne dis rien à maman, tu m’as compris ? Rien à maman et à papa.

Elle me lâche, puis elle court, se faufilant derrière les arbustes. Je la poursuis, sans faire de bruit. Elle arrive à la porte, elle l’ouvre et sort. Avant de fermer la porte, elle me jette un bisou en l’air.

Je continue à jouer dans le jardin. Petit à petit le soleil s’incline. Papa entre à la maison et je le poursuis. J’ai faim. Il me regarde et me dit :

— Ah le vilain, maintenant tu te la fais dans le pantalon ! Allons, directement à la douche… Annie, où es-tu ?
— Dans la chambre, chéri, j’ai passé un agréable après-midi à ne rien faire
— Et Zozou, qu’est-ce qu’il a fait ?
— Je n’en sais bigrement rien, il a passé son après-midi dans le jardin.
— Il n’a pas fait de sieste ?
— Je te dis qu’il n’est pas rentré du jardin
— Parce que… C’est étrange… c’est la première fois qu’il mouille directement dans le pantalon, en plein jour.
— Ah oui, c’est vrai ça ?
— Puisque je te le dis…
— D’accord, je vais voir ce qu’en dit Freud.
— Arrête tes conneries !