1. D'une salopette Zara au Red District


    Datte: 18/03/2024, Catégories: Transexuels Vos histoires Auteur: Ungarees, Source: Histoires-de-Sexe.club

    ... moi
    -          J’y ai pensé, et j’ai fait tout ce que je pouvais. Tu ne seras pas seule.
    -          Pas seule ? Pas seule ? mais bien sûr que si ! Tu ne peux pas partir comme ça. Et d’abord tu vas ou ?
    -          Je vais là où je dois aller pour mon travail. Je ne suis pas devenu riche par chance, tu sais. Je te demande une seule chose. Garde ton harnais et ton gode. C’est ce qui nous lie.
    Je compris que je n’avais pas le choix. J’étais furieuse et il le vit dans mon regard. Il sortit et ferma la porte à clé. Ça recommence.
    A la nuit tombée, je m’assoupis, victime d’une sorte de désespoir : Ce soir, il n’allait pas venir. J’entendis la porte s’ouvrir. Un fol espoir me transperça. Un homme entra que je ne connaissais pas. Je portais une nuisette en dentelle. Il s’approcha de moi et me la fit enlever. Je résistai mollement, mon corps avait perdu tous ses muscles. Il déboucla mon harnais – il savait – il retira mon gode – à nouveau il savait – et me pénétra tout en me caressant le sexe. Cela dura ...
    ... une douzaine de minutes. Il jouit et réussit à me faire jouir en même temps.
    Ensuite, matin et soir, les « clients » se sont succédé. Parfois j’en reconnaissais certains. Il y avait des bruits dans cet hôtel, j’entendais qu’il se passait des choses similaires dans les autres chambres.
    Le midi, je prenais ces fameux compléments alimentaires. Des gélules qui me nourrissaient sans exploiter mon système digestif. Car après tout, c’était là un des secrets de ma disponibilité permanente pour la sodomie : Je ne mangeais rien.
    Gaël revint après quarante et un jours.
    On a fait l’amour pendant deux heures. J’étais contente de voir que je lui avais manqué, et je me donnais à fond dans un espoir fou, parce que j’avais très peur. Quarante et un jours, je sais parfaitement ce que c’est, je sais pourquoi il n’était pas là tout ce temps.
    Ensuite, je ne l’ai plus jamais revu. Je suis restée prisonnière de cet hôtel jusqu’à ce jour. Cela doit faire huit ans. Il paraît que c’était pour mon bien et qu’il m’aimait. 
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