D'une salopette Zara au Red District
Datte: 18/03/2024,
Catégories:
Transexuels
Vos histoires
Auteur: Ungarees, Source: Histoires-de-Sexe.club
... et soir.
Et il sortit en fermant toutefois la porte à clé.
Quelques semaines plus tard, alors qu’il honorait toujours sa promesse de visite biquotidienne, il entra le matin dans ma chambre avec une valise.
- Nous partons
- Où ça ?
- En voyage. Tu n’as pas besoin de savoir tout de suite où. Je t’ai apporté ça. Habille-toi.
Il sortit sans fermer à clé. La valise contenait des vêtements, mais pas n’importe lesquels. Tous des vêtements de marque. Dior, Chanel, Gucci, Dolce Gabbana, DSquared, Vuitton, et j’en passe. Vêtements, certes, mais surtout sous-vêtements de marque, tous féminins. Les vêtements féminins sont très supérieurs aux vêtements masculins en termes de qualité, légèreté, confort, douceur ou stretch. Par contre ils sont moins solides, moins résistants. Je fouillai dans la valise et m’arrêtai sur une salopette short en cuir, noire, Moschino. Elle me semblait minuscule. Il y avait aussi un body-chemisette avec des épaules bouffantes, en fin coton blanc. J’allais enfiler ça quand je me demandai si je devais garder mon harnais et mon gode sous mes vêtements. Je me dis qu’ils ne se verraient pas et qu’au fond, ils étaient un peu devenus moi. Je m’habillai en les gardant et enfilai une paire de bottes lacées sur le devant. J’étais très serré dans la salopette, effectivement minuscule, mais il faut voir que j’avais beaucoup maigri. Dans ces tailles-là, il n’y a de toute façon que les rayons femme ou enfant. Je crois que je n’avais pas mangé ...
... depuis plus d’un mois. Souvent la tête me tournait. Je continuais à faire de l’exercice mais c’était limité. Je porte les cheveux longs, mais là, avec un mois de plus, c’était épaules. Gaël entra.
- Tu es parfaite. Tourne toi. Le galbe de tes jambes… avec la salopette short et les bottes… c’est exquis. Viens-là
Il prit un chouchou pour me faire une queue de cheval.
- Mets ces lunettes. Regarde-moi…
C’étaient des grosses lunettes noires. Il me mit aussi une paire de grosses boucles d’oreilles, un bracelet, et du rouge à lèvres. Il referma la valise avec son contenu.
- On est parti. Tu peux la porter ?
Elle n’était pas trop lourde. Je le suivis. On avait trois autres valises. On descendit au garage. La Bentley était impeccable. Je m’assis à côté de lui. Quelle belle voiture. Il m’en avait parlé au bar le soir de notre rencontre. Il avait juste dit « j’ai une Bentley, c’est un peu m’as-tu-vu, et en même temps, elle a un charme discret. ». Je ne l’avais pas cru sur le moment. On venait de quitter l’autoroute.
- Est-ce que je t’ai jamais menti
- …non…
- Tout ce que je te dis est vrai ?
- …oui
- Tu me crois sincèrement quand je te dis que je veux ton bien et que je t’aime ?
- Oui, mais tout de même, tu as abusé de moi…
- Au début, j’étais obligé, non ?
- Non. On n’est jamais obligé.
- Tu regrettes ?
- En tous cas, j’ai pas pu passer mes partiels.
- ...