D'une salopette Zara au Red District
Datte: 18/03/2024,
Catégories:
Transexuels
Vos histoires
Auteur: Ungarees, Source: Histoires-de-Sexe.club
Ça faisait longtemps que je n’avais pas rencontré quelqu’un d’aussi sympa.
J’étais en train d’essayer un jean chez Zara et il m’avait jeté un coup d’œil et dit « pas mal ». Je l’avais regardé en me demandant si je le connaissais, mais, non. « Une taille en dessous peut-être ? ». Il avait raison, celui-là ne m’allait pas vraiment. J’aurais dû fermer le rideau, mais comme j’étais seul à faire des essayages, il m’avait surpris. Un instant plus tard, il revenait avec le même jean une taille en dessous, et une salopette aussi. J’essayai le jean, mais je fermai le rideau cette fois. J’entendis la voix « alors ? » et il poussa le rideau et me regardait dans ce jean assez ajusté pour ne pas dire moulant. « pas mal aussi mais beaucoup mieux ! » et c’était vrai, il m’allait bien, je trouvais seulement qu’il me rentrait un peu trop dans les fesses qu’il me faisait petites. Souvent j’ai du mal à trouver ma taille, j’ai l’impression que tout le monde fait la même taille et qu’il n’y a jamais rien ni pour les petits ni pour les minces. « et la salopette ? ». Je refermai le rideau et me changeai. C’est compliqué la salopette, il faut mettre plein de boutons, régler les bretelles, enfin, j’y arrivai. « montre un peu ? ». A nouveau il poussa le rideau et me regardait. J’avais été un peu choqué par le « montre », un tutoiement finalement pas automatique. « comme un gant, n’est-ce pas ? ». C’est vrai qu’elle était taillée sur mesure, bien serrée aux hanches, moulante aussi, mais la bavette ...
... pendait un peu. « attends, regarde ». Et il me prit les bretelles une à une pour les régler, plus tendues, et maintenant la bavette était bien plaquée contre ma poitrine. « tu prends les deux ? ». Je lui répondis que j’aimerais bien mais que j’avais pas le budget. J’aime bien la salopette, mais je préfère le jean, parce que lui, je pourrai le porter dans toutes les occasions, alors que la salopette, c’est moins tout le temps. « t’inquiète, la salopette, c’est cadeau… mais tu la gardes sur toi, hein ? ». Je ne savais pas trop quoi dire, je ne le connaissais pas ce gars. Il n’avait pas l’air d’un vendeur, je me demandais ce qu’il faisait au milieu des cabines. Quand-même, je suis ressorti en salopette avec le jean sous le bras et mon pantalon dans mon sac. A la caisse, j’ai payé le jean, et il a payé la salopette. Je l’ai remercié et j’ai voulu lui dire au revoir. « t’en vas pas comme ça. Moi c’est Gaël et toi ? ». Après tout je lui devais bien un brin de conversation.
- Théo. Merci Gaël, c’est super sympa ce « cadeau »
- J’aime bien faire plaisir quand je peux, et toi, j’avais envie de te faire plaisir
- Pourquoi moi ?
- Je vois un mec sympa, il a l’air marrant, je lui fais un cadeau, il l’accepte, je ne me suis pas trompé ! Tu as encore des courses à faire ?
- Non, j’ai fini, j’avais juste besoin de deux T-shirts et d’un jean.
- Il te va très bien, tu t’achètes souvent des vêtements moulants ?
Là, je rougis un peu, ...