1. D'une salopette Zara au Red District


    Datte: 18/03/2024, Catégories: Transexuels Vos histoires Auteur: Ungarees, Source: Histoires-de-Sexe.club

    ... parce que ça m’arrive, mais c’est un peu mon jardin secret, en tous cas, j’ai pas forcément envie de m’épancher là-dessus.
    -          T’es pas obligé de répondre ! Tu connais le bar Abbas ? C’est juste à côté, viens prendre un verre on fera connaissance
    -          J’ai plus de thune
    -          T’inquiète Je t’invite
    
    Le bar Abbas je connais mais je n’y suis jamais allé, c’est un peu jet set, je ne suis pas leur cible. On s’est installé à une table et on a fait connaissance. Il est marchand d’art et me dit qu’il passe sa vie à chercher ce qui est beau. Peut-être qu’il m’a trouvé beau, moi l’étudiant gringalet ! En tous cas, il gagne bien sa vie, parce que pour me payer trois mojitos au Bar Abbas, il faut pas compter !
    J’avais la tête qui tournait et je me sentais bien. Cette salopette était super confortable et j’avais l’impression que plein de gens me mataient. Même en sortant de chez Zara, une petite fille avait dit à sa maman : « le monsieur il a une jolie salopette, j’aime bien les salopettes moi ».
    -          Tu veux venir écouter quelques classiques chez moi ? J’ai les Doors, Pink Floyd, Supertramp, les Eagles…
    -          …des vieux trucs des années soixante-dix quatre-vingt ?
    -          ouais, mais avec une super sono
    -          pourquoi pas
    J’avais mes exams dans quinze jours, je pouvais me permettre un dernier soir off. On est arrivé chez lui, un super grand appart, au moins deux cent cinquante mètres carrés, très design, épuré. Il a mis la musique et m’a ...
    ... préparé encore un mojito. C’était clairement celui de trop.
    Il ne faut pas suivre des inconnus dans la rue, ma mère me l’a pourtant dit souvent. Et c’est pas parce qu’on me fait un cadeau ou qu’on m’invite à boire que l’inconnu devient connu, au contraire.
    
    Je me suis réveillé avec une triple gêne. J’avais un mal de tête ou plutôt je me sentais « tout chose », un peu dans les vapes. J’étais allongé sur le ventre mais avec les mains attachées dans le dos. Je ne pouvais pas voir si c’était de la corde ou des menottes, et en bougeant j’entendis le bruit du métal. Des menottes. J’avais quelque chose qui me gênait l’anus aussi. Comme si quelque chose m’avait pénétré et était resté en place. J’essayai de me relever, mais allongé sur le ventre avec les mains dans le dos, pas facile. Ma tête tournait, je retombai. Je finis par parvenir à me mettre à genoux sur le lit. A part un genre de harnais en cuir qui me moulait et me rentrait dans les fesses, j’étais nu.
    Que s’était-il passé ? J’entendais de la musique qui venait d’une pièce voisine. Eagles, Hotel California « but you can never leave ! ». Je descendis du lit, m’approchai de la porte, vraiment ce truc que j’ai au cul, c’est quoi ? Je me retournai et tentai de l’ouvrir. Peine perdue. Il y avait une autre porte, battante. Je la poussai. C’était une petite salle de douche. Il y avait aussi une petite fenêtre en hauteur, et je ne pouvais y voir que le ciel. La chambre était meublée avec goût mais très sobrement. Il y avait un ...
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