Intermède imprévu
Datte: 25/06/2025,
Catégories:
fh,
Oral
extraconj,
Auteur: Femmophile, Source: Revebebe
... répondu, accélérant le rythme et la pression sur la virilité que je suçais désormais avec fougue, décidée à déclencher chez Bertrand une jouissance sans retenue. Mon bienfaiteur a retenu son souffle, son corps s’est tendu comme un arc, son bassin s’est relevé et j’ai senti sa verge dure comme de l’okoumé tressauter. Un grondement profond est monté de sa poitrine, et Bertrand a joui. Le sperme a jailli en plusieurs saccades, chaud, épais, engluant ma langue et mon palais, emplissant ma bouche d’étranges effluves.
J’ai réprimé de justesse un haut-le-cœur, et avant de devoir en affronter un second risquant de me faire expulser de manière inélégante la précieuse liqueur de vie, j’ai avalé d’un coup, sans réfléchir, tout ce produit du plaisir adultérin, au goût aussi étrange qu’inconnu pour moi. Merci, Anaïs Nin, d’avoir gravé en moi cette image qui jusqu’à présent ne me ramenait qu’à mes masturbations nocturnes d’étudiante innocente, mais qui, désormais, me rend fière de moi.
— Oh, Christiane, c’était divin, tout mon corps a ressenti un plaisir incroyable, jamais je n’aurais pensé vivre avec toi une pareille nuit d’amour, recevoir de ta part des caresses aussi… intimes et osées. Tu caches bien ton jeu, ma jolie bourgeoise !
— Je ne cache rien, Bertrand, et c’est la première fois de ma vie que j’accorde pareille faveur à un homme.
— Mais… mais… pourquoi moi ? Nous nous connaissons depuis au moins vingt ans, je t’ai draguée, mais tu t’en moquais et là, ce soir, cette ...
... nuit…
— Bertrand, mon mari ne me touche plus depuis plusieurs années, mais tu sais, dans ma famille, on ne parle pas de ces choses-là. À personne. Imagine le décor : j’ai un frère lieutenant-colonel dans l’infanterie, un autre prêtre, le sabre et le goupillon selon la tradition, et les deux autres, des jumeaux, sont des financiers un peu austères, ayant épousé des mémères en jupe longue, chacune génitrice d’une ribambelle de servants de messe. J’ai grandi bercée de morale rigide et de principes, dont la fidélité et le dévouement à son mari qui sont des vertus non négociables dans ce milieu vieille France. Et toi, dont je pensais que tu allais juste me culbuter vite fait, car un coup d’un soir ça ne se refuse pas, même avec une vielle bourge, toi tu me traites comme une princesse, tu me rends belle rien que par tes mots, tu fais de moi une femme libre et surtout désirable alors que la veille j’ai été traitée de vieille dinde à gros cul.
Ça méritait bien un effort de ma part, non ?
Bertrand ne m’a pas répondu tout de suite, à trois heures du matin je le comprends un peu ! Il m’a juste serrée très fort contre lui, m’a embrassée longuement, et nous nous sommes allongés, enlacés, rapidement rattrapés par Morphée.
Quand le réveil a sonné, nous sortant tous les deux de rêves sans doute inavouables, il a bien fallu se plier aux exigences du labeur. Bertrand est allé se doucher et s’habiller dans sa chambre, et nous nous sommes retrouvés comme deux collègues au petit-déjeuner, ...