Intermède imprévu
Datte: 25/06/2025,
Catégories:
fh,
Oral
extraconj,
Auteur: Femmophile, Source: Revebebe
... vengeance.
Je me suis réveillée au milieu de la nuit, un peu désorientée, un corps chaud et nu qui n’était pas celui de mon mari contre le mien. Tout m’est revenu, mon mari infidèle, Bertrand, ses caresses, le plaisir ravageur… les jolis mots de mon chevalier d’un soir. Cet homme m’envoûtait. J’ai repoussé les draps et contemplé son corps nu, ses muscles bien dessinés, et son sexe au repos. Une bouffée de chaleur m’a soudainement assaillie, sans rapport aucun avec la ménopause précoce qui avait dû contribuer à me rendre asexuée en tarissant ma source intime, ni avec les hormones de la thérapie associée. Comme guidées par cette puissante chaleur interne, mes lèvres se sont posées sur la verge encore alanguie, et ma langue a entrepris de la réveiller. Rapidement, l’organe a repris vie et s’est redressé, suffisamment pour que ma bouche l’emprisonne et retrouve la soyeuse douceur du gland.
— Oh… mais… Christiane, mais tu ne dors pas ? Quel délice d’être ainsi réveillé, comme c’est doux… tu es merveilleuse, mon amour…
Ce dernier mot a résonné en moi comme un éclair dans un ciel sombre, comme la brume qui se déchire et laisse place au soleil, la lumière revenue révélant les choses dans toute leur beauté. Agenouillée entre les jambes de Bertrand, je me suis concentrée sur ma caresse, laissant le membre durci coulisser au plus profond de ma bouche pendant que ma main soupesait avec étonnement les bourses gonflées, découvrant leur fine peau, imaginant l’élixir qui les ...
... emplissait et dont j’ignorais tout. Venais-je de découvrir le chaînon manquant, chez moi, entre sexe et amour ?
Lorsque j’étais encore étudiante, une de mes copines, plutôt délurée m’avait prêté un livre d’Anaïs Nin,Venus Erotica, je crois, que j’avais lu un peu horrifiée, car la vie de cette jeune femme n’avait pas grand-chose à voir avec la mienne. Les scènes de sexe y étaient crues et détaillées, certaines m’avaient profondément choquée, comme celle où la jeune libertine laisse son amant lui éjaculer dans la bouche et avale sa semence. Mes nuits de petite-bourgeoise sage en avaient été un peu perturbées, mes mains s’étant souvent aventurées au-delà du rempart élastique de mes culottes de coton Petit Bateau. Finalement, hypocritement devrais-je avouer, j’avais rendu le livre à ma copine en lui disant que la pornographie ne m’intéressait pas.
Cette image m’est revenue, mais ce soir c’est moi qui suis l’amante délurée, et je veux offrir à mon amant si prévenant ce que jamais je n’ai accepté d’aucun autre homme, même pas mon salaud de mari.
Le bruit de succion sur le sexe dégoulinant de ma salive m’a stimulée, et j’ai poursuivi ma fellation, profonde, pressant mes lèvres et ma langue sur cette chair palpitante que je voulais sentir exploser dans ma bouche, comme le personnage d’Anaïs Nin.
— Christiane, je ne vais pas pouvoir me retenir encore longtemps, tu sais, libère-moi et branle-moi, fais-moi jouir sur tes magnifiques seins ! Attention… Oh Christiane…
Je n’ai pas ...