Intermède imprévu
Datte: 25/06/2025,
Catégories:
fh,
Oral
extraconj,
Auteur: Femmophile, Source: Revebebe
... de te contempler, alanguie, épanouie. Tu as bien dormi, ma reine ?
— Tu ne t’arrêtes jamais, Bertrand ? De princesse me voici reine, et tu es déjà prêt à commencer ta journée ? Oh là là, quelle nuit… Bon, je vais me doucher pour finir de me réveiller, sinon j’ai peur de ne rien comprendre à la formation de tout à l’heure.
Sortant de la douche j’ai ramassé ma robe, les auréoles qui la tachaient m’ont fait sourire, mais je n’ai pas osé la remettre. Il me restait une jupe longue dans ma valise, ainsi qu’un chemisier, je me suis habillée, maquillée, pour affronter le monde.
— Quelle élégance, Madame l’actuaire en chef, tu vas draguer le Boss qui nous reçoit ce matin ? Sûr qu’il va craquer et te refiler une promotion !
— Oh zut, je l’avais oublié celui-là… Mais que m’as-tu fait cette nuit, Bertrand ? J’ai vraiment eu une absence quand tu m’as fait jouir, je ne me souviens pas de tout.
— Tu m’as surtout fait peur, ma reine, parce que d’un coup tu t’es effondrée sur le lit, le regard perdu, le corps secoué de ...
... spasmes, et tu bredouillais des choses insensées, il t’a fallu un moment pour redescendre parmi nous. Tu te sens bien, ce matin ?
— Si je me sens bien ? Oh que oui, Bertrand, mais tu sais, la conquête de l’espace, à mon âge, ce n’est pas raisonnable, et ça fatigue !
Mon désormais très proche collègue m’a prise dans ses bras, chastement embrassée, caressé la nuque avant de me prendre par les épaules et de me regarder droit dans les yeux.
— Je t’adore, toi, tu es tout ce qui me fait craquer chez une femme, et je suis incapable de me comporter avec toi de manièreraisonnable, comme tu le dis.
— Ne t’avise surtout pas d’essayer, sinon je te balance au patron pour harcèlement et refus de collaborer !
Bertrand a éclaté de rire, et nous sommes allés rejoindre nos collègues pour le petit-déjeuner. Nous étions vendredi matin, la séance devait se terminer avant midi, suivie d’un petit apéritif dînatoire offert par l’entreprise avant le retour vers mon destin, aussi malmené qu’incertain, mais dont j’étais en partie responsable.