Intermède imprévu
Datte: 25/06/2025,
Catégories:
fh,
Oral
extraconj,
Auteur: Femmophile, Source: Revebebe
... main est si douce, continue ma beauté, caresse-moi…
Mes caresses avaient, semble-t-il, donné à la colonne de chair une absolue rigidité, le gland en était complètement décalotté et pointait vers moi, mais je demeurais hésitante sur la suite à donner face à l’allégorie du désir. C’est encore Bertrand qui m’a guidée.
— Si cela ne te choque pas, utilise ta langue de princesse pour explorer ce que tu tiens en main, utilise ta salive pour mieux aider tes mouvements, mais ne te sens pas obligée à quoi que ce soit. Laisse-toi guider par tes envies, ma ravissante !
Tenant désormais le membre par sa base, j’ai tendu ma langue vers l’extrémité de ce sexe et me suis mise à le lécher timidement, avec une certaine retenue je dois bien l’avouer. Mais les soupirs de contentement de mon collègue m’ont vite fait comprendre que j’étais sur la bonne voie, alors, en fermant les yeux, j’ai embouché entièrement le gland, dont la douceur de la peau m’a étonnée.
— Oh oui, ma belle, comme ça, oui, c’est délicieux, suce-moi maintenant, fais-moi l’amour avec ta bouche et sois aussi gourmande que quand tu m’embrasses…
Contrairement à mon salaud de mari qui m’appuyait sur la tête et me violait presque la bouche en proférant des mots grossiers, mon bel amant avait gardé ses mains dans le dos, me laissant apprivoiser seule cette caresse buccale si peu attrayante pour moi. C’est donc en toute liberté que j’ai commencé à faire tournoyer ma langue autour de la verge tendue qui m’emplissait la ...
... bouche, à la prendre de plus en plus profondément et à la lubrifier de ma salive, je la sentais palpiter entre mes lèvres ou contre mon palais, et j’aimais ces sensations, le contact intime de cette peau soyeuse, de cette chair vivante. À soixante ans, je découvrais vraiment le plaisir de la fellation et n’y trouvais plus quoi que ce soit de repoussant, au contraire, je me sentais capable de donner du plaisir à celui qui venait de rendre sa fierté à mon corps.
— Attends un peu, gourmande, je ne veux pas jouir dans ta bouche ! Viens, viens que je te prenne dignement, princesse !
Bertrand m’a étendue sur le lit et m’a couverte de baisers, faisant se dresser les pointes de mes seins lorsqu’il les a pincées entre ses lèvres après les avoir longuement léchées, puis a poursuivi le tracé de son parcours des sens sur ma peau offerte, dont j’avais l’impression qu’elle comportait des centaines de capteurs sensibles qu’il activait les uns après les autres. J’ai de moi-même écarté les cuisses afin que sa langue invasive retrouve le chemin de mes chairs les plus secrètes, chairs dont la sécheresse endémique qui prévalait jusqu’à la veille s’était muée en une liqueur épaisse et odorante dont l’écoulement me mettait mal à l’aise.
— Mmm, quel fumet princesse, quelle onctuosité, j’adore ce bouquet de saveurs envoûtantes sur ma langue, tu sens la femme avide d’amour, alors je vais te satisfaire !
Bertrand a rampé sur mon corps, il m’a embrassée et je n’ai pas reculé quand ses lèvres ...