La balade colombienne
Datte: 10/02/2025,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
médical,
voyage,
avion,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
aventure,
Auteur: Charlie67, Source: Revebebe
... tu y as droit.
La femme prit l’enveloppe et examina son contenu. Elle fit une moue dubitative.
— Je remplace trois hommes, Don Pedro… !
L’homme soupira puis porta à nouveau la main à la poche intérieure de sa veste, en extirpa deux autres enveloppes. Elle s’en saisit, mais le patriarche les maintenait encore fermement entre ses doigts.
— Je compte sur toi, Francésa… !
— Bien sûr, Don Pedro, bien sûr.
— Tu sais ce qui arrive à ceux qui me déçoivent ?
— Oui, oui, je sais.
Pendant que les deux médecins vérifiaient que tout allait bien pour leurs patients, Mathilde contactait San José pour connaître la météo sur le parcours et discuter du meilleur cap.
— Hombres, venez vous asseoir et vous attacher, cria-t-elle à la cantonade.
Ils obtempérèrent et suivirent toutes les manœuvres que faisait la jeune femme pour positionner l’appareil en bout de piste. Elle poussa ensuite les moteurs à fond et l’avion s’ébranla, vibra à en perdre son dernier rivet, pour prendre rapidement de la vitesse. Une minute plus tard, les roues quittaient le sol, et bientôt, les garçons entendaient le bruit caractéristique que faisait le train d’atterrissage quand il rentrait. Encore une dizaine de minutes et Mathilde enclencha le pilotage automatique, repoussa le manche à balai, ôta les pieds du palonnier et sortit de son siège en s’étirant.
— Il y a quelque chose à boire et à manger, demanda-t-elle ?
Aurélio commençait juste à se décrisper, ses doigts étaient encore blancs ...
... d’avoir trop serré les accoudoirs, et la boule qu’il avait dans la gorge avait du mal à passer. Juan déjà vacciné à ce genre de péripétie lui répondit rapidement.
— J’ai de l’eau, mais on n’a rien à manger.
— Pour les voyages organisés, vous n’êtes pas au top, c’est que j’ai faim, maintenant.
— On avait d’autres priorités, lui rétorqua-t-il, et si tu as faim… !
— Mouaih… !
Il lui tendit une bouteille qu’elle prit pour prendre une grande rasade. Se rapprochant d’elle, il poursuivit :
— Tu as faim, Francésa, mais moi aussi… ! dit-il en posant ses deux mains sur sa taille.
— C’est vrai, ça te manque pas Francésa, poursuivit Aurélio en se plaquant à son dos ?
— Manquer quoi ? répondit Mathilde avec un sourire qu’elle souhaitait ingénu.
— De faire l’amour avec moi.
— Et avec moi, intervint Juan ?
— Ah, il faudra tirer au sort lequel le fera, répondit-elle très innocemment.
— Mais les deux, dit Aurélio !
— Oh oui, les deux, surenchérit Juan.
— Oh… dit-elle en faisant semblant de réfléchir, c’est un coup monté ? Je me disais bien qu’il n’était pas indispensable d’avoir deux médecins pour trois patients. Et toi, Juan, c’est pour cela que tu m’as demandé si on était bien une heure en pilotage automatique ? Et toi, Aurélio, c’est pour cette raison que tu as demandé aux militaires un quatrième lit ?
Elle avait pris une mine sévère, froncé les sourcils et haussé la voix. Elle s’amusa maintenant de leur mine contrite. Elle adorait manipuler ces deux hommes qui roulaient ...