1. La balade colombienne


    Datte: 10/02/2025, Catégories: fh, fhh, fhhh, médical, voyage, avion, pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, aventure, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... ta moto ?
    — C’est pas ça, je l’ai prêtée à la Francésa.
    
    Aurélio regarda son copain un peu interloqué et reprit en éclatant de rire :
    
    — Tu ne le reverras jamais, ton tas de ferraille. C’est une bonne baiseuse, la Francésa, et là, elle t’a baisé… !
    
    Ce n’est que deux mois plus tard que l’histoire refit surface, quand le capitaine de la police locale interpella Juan.
    
    L’affaire était délicate, autant pour le policier que pour l’envoyé de l’ambassade de France, et peut-être encore plus pour Juan. Le policier lui demanda :
    
    — Dis-moi, Juan, où est Mathilde Arnold ?
    — Qui, répondit le jeune médecin un peu surpris ?
    — Mathilde Arnold, la femme qui pilotait en urgence l’avion il y a deux mois… !
    — Ah, La Francésa… ?
    — Oui, si tu veux, où est-elle ?
    — Ben j’aimerais bien le savoir, je lui avais prêté ma moto et j’attends toujours qu’elle me la rende.
    — Vous a-t-elle parlé de l’endroit où elle allait, intervint le diplomate français ?
    — J’s’avais même pas qu’elle voulait partir. Vous savez, la Francésa, c’est une taiseuse, même quand vous essayiez de savoir quelque chose, elle ne vous disait jamais rien.
    
    Ils n’insistèrent pas plus et, à son grand étonnement, laissèrent partir le ...
    ... carabin. Il en parla à son collègue Aurélio qui lui dit qu’il avait dû répondre au même genre de convocation.
    
    Les garçons n’étaient pas stupides et firent ce que pourrait faire n’importe quel jeune homme de leur âge, ils consultèrent internet… ! Mathilde Arnold n’y faisait pas vraiment le buzz, mais y était connue, et pas en bien ! On y voyait une photo où elle se ressemblait à peine. En uniforme d’officier naviguant, elle posait à côté d’un jet d’affaires. Elle était mêlée à une sombre affaire de transport de drogue. Coupable ou non, l’article ne le précisait pas. Il relatait uniquement l’évasion rocambolesque qu’elle avait opérée par les toilettes du commissariat.
    
    Les garçons ne furent pas plus inquiétés et continuèrent leurs rotations sanitaires à Perdida. Toutefois, un an plus tard, Aurélio fit venir Juan dans leur bureau et lui tendit une enveloppe.
    
    — Tiens lis, dit-il avec un petit sourire.
    
    Le toubib, circonspect, prit la missive et l’examina. Elle provenait du Canada. De Régina dans le Saskatchewan. Il n’y avait qu’une photo d’un nouveau-né, et en retournant la carte, il y avait cette mention : c’est une fille et ne connaissant pas le père, je l’ai appelée « Jeanne Aurélie ». 
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