La balade colombienne
Datte: 10/02/2025,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
médical,
voyage,
avion,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
aventure,
Auteur: Charlie67, Source: Revebebe
... boyaux. Raoul, le commandant de bord était sans connaissance dans son fauteuil avec sa chemise maculée par tout ce que contenait son estomac.
Le jeune médecin jugea rapidement de la situation.
— Fais quelque chose, toubib, je sens que je vais partir dans les vapes, fais quelque chose, sinon on va se crasher.
Parole qui fut suivie de l’effet et le carabin eut juste le temps de récupérer l’officier et de le poser au sol avec le moins de dommages possibles. Le praticien resta un moment dubitatif en examinant les hommes inanimés. Manifestement, ils souffraient tous les trois du même mal et c’était très probablement une intoxication alimentaire. Il n’avait aucun moyen de soigner ces personnes, le seul était d’atterrir le plus rapidement possible près d’un hôpital. Regardant le cockpit maintenant vide, il sombra dans un abîme de réflexion.
Mathilde avait remarqué l’entrée de Juan et s’amusait des yeux de merlans dont il la couvait. Certes, ils avaient couché souvent ensemble et c’était un très bon amant, mais elle s’était encore plus amusée quand c’est lui qui voulait prendre l’initiative et qu’elle l’avait rabroué. Comme tous les passagers, elle avait remarqué Luis, le copilote et sa tête d’enterrement, lui qui était toujours d’humeur joviale… ! C’était un rigolo, même au lit. Peut-être moins bon que Juan, moins sensuel, mais plus distrayant. C’était un facétieux qui arrivait à raconter une blague tout en faisant l’amour. Elle repensa au fou rire qu’elle avait piqué ...
... alors que l’orgasme montait, grandiose… !
Dans l’enfilade elle voyait aussi Carlos, El canté mañana,(le beau parleur) qui depuis une altercation ne parlait d’elle que comme une puta(prostituée). Il y avait aussi quelques militaires et la belle Conception qui venait voir ses parents, rien de plus. C’était déjà beaucoup de personnes par rapport à l’ordinaire. Elle vit aussi Juan ressortir du cockpit, remonter péniblement la file de passagers en s’accrochant au filet et en enjambant tous ces pieds repliés. La progression était pénible. Carlos l’interpella :
— Que se passe-t-il, toubib ?
— Rien, tout va bien, répondit-il sans s’arrêter.
Il continua sa lente progression pour rejoindre Mathilde et en se penchant à son oreille, il lui murmura :
— Tu m’avais bien dit que tu avais piloté un avion… ?
— J’t’ai dis ça, moi ?
— Oui, dans certaines occasions, tu parles beaucoup !
— Peut-être, répondit-elle avec un petit sourire.
— Alors, viens.
« Une pensée fugace lui revint. Elle avait toujours aimé piloter. Un des plus beaux jours de sa vie avait été son embauche dans cette petite société de jets privés, des Falcons. Bien sûr, elle aurait préféré être aux commandes d’un Rafale, comme sa formation à l’école de l’air l’y prédestinait. Les aléas et surtout un mauvais classement en avaient décidé autrement. »
La femme se leva et suivit le médecin pour un lent retour vers l’avant de l’aéronef, quand leur progression fut stoppée net par le pied que Carlos appuyait contre ...