1. La balade colombienne


    Datte: 10/02/2025, Catégories: fh, fhh, fhhh, médical, voyage, avion, pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, aventure, Auteur: Charlie67, Source: Revebebe

    ... tous les éloges ?
    
    Mathilde arrêta sa progression et se retourna vers ses harceleurs. Pointant du doigt le caméraman, elle lui dit :
    
    — Toi, tu arrêtes de filmer !
    — Je fais mon métier, madame, répondit l’interpellé tout en continuant son job.
    
    Mathilde le transperça de son regard bleu d’acier, porta sa main sous sa veste et à son dos. Dégainant son pistolet, elle ne tira qu’une seule balle qui traversa l’objectif et toute la machinerie de l’appareil que l’opérateur portait sur l’épaule, celui-ci en devint blanc comme un linge. Elle rangea tranquillement l’arme sur ses reins puis demanda :
    
    — Donne-moi la carte mémoire.
    
    Le technicien s’empressa fébrilement à exécuter l’ordre et tendit le petit carré de plastique à la femme.
    
    — Tu fumes, lui demanda-t-elle.
    — Euh, non, madame.
    — Et toi ? réitéra-t-elle sa demande en se tournant vers le deuxième journaliste.
    — Euh, oui
    — Donne-moi ton briquet.
    
    L’homme lui tendit son briquet qu’elle utilisa pour consumer la mémoire visuelle et compromettante… !
    
    — Merci, dit-elle en rendant l’objet à son propriétaire.
    
    Sans plus se préoccuper des reporters médusés, elle se dirigea vers son véhicule, un antique BJ40 parfaitement adapté à son utilisation dans les llanos. Derrière son volant, elle resta pensive. Avait-elle eu raison d’être aussi violente ? Les journalistes allaient maintenant creuser la question et ils trouveront, forcément. La situation n’évoluait pas comme elle l’avait programmée. Sa tranquillité dans ...
    ... sa plantation risquait d’être remise en cause.
    
    Elle allait démarrer quand elle vit Juan courir vers elle, et c’est hors d’haleine qu’il l’interpella :
    
    — Francésa, ne pars pas, on a besoin de toi.
    — Et pourquoi ?
    — Faut qu’on reparte avec l’avion pour San José, c’est urgent.
    — … ?
    — On ne peut pas soigner l’équipage ici, d’autres membres de la compagnie sont intoxiqués et sont en réanimation. Il faut absolument ramener l’équipage vers un hôpital qui a les moyens de les soutenir. Au dispensaire, on n’a rien. Ils risquent juste de crever à petit feu.
    
    Elle regarda pendant un moment le médecin avant de lui répondre. Elle réfléchissait à la situation et peut être que c’était la solution : repartir avec l’avion !
    
    — Et pourquoi devrais-je faire cela ?
    — Parce que tu es la seule à cent kilomètres à la ronde à savoir piloter un DC3… !
    — Je ne vois toujours pas pourquoi je devrais le faire, répondit-elle en réfléchissant à toute vitesse.
    — Mais, Francésa, la vie de trois hommes est en jeu.
    — Si je pilote ton avion, je te rends un service et tu m’en devras un en retour.
    — Oui, ce que tu veux.
    — Ta moto est sur le parking de l’aéroport de San José ?
    — Euh, oui, bien sûr, répondit le médecin un peu surpris par la question.
    — Alors tu me la prêtes quand on sera arrivé là-bas.
    — Euh… ! J’ai mis trois ans à la payer, tu ne vas pas me la casser ?
    — Meuh non… ! Donne les clés.
    — Euh… !
    — Allez, donne, sinon tu pilotes l’avion toi-même.
    
    Mathilde réfléchit un bref ...
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