La balade colombienne
Datte: 10/02/2025,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
médical,
voyage,
avion,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
aventure,
Auteur: Charlie67, Source: Revebebe
... navigants en PLS et inanimés, il partit d’un long cri :
— On est foutus, les pilotes sont morts et c’est la puta qui est aux commandes.
Les militaires se levèrent promptement, leur sergent dégaina même son pistolet. La belle Conception partit dans un cri hystérique et Juan regardait tout cela d’un air médusé. Le sous-officier se précipita dans le cockpit, arme au poing et mit en joue Mathilde.
— Que faites-vous là, señora ?
— Je vais poser ce cercueil volant, mon pote, tu veux me remplacer ?
— Euh, non, señora, qu’est-il arrivé à l’équipage ?
— Demande au toubib, et si t’es le chef, fait cesser ce bordel derrière, j’en ai plein les oreilles.
Les militaires maîtrisèrent Carlos et Juan prit tendrement la belle Conception dans ses bras, la laissant pleurer sur son épaule tout en ayant un peu honte de son érection qui reprenait de plus belle. Pendant ce temps, Mathilde affinait son approche de la piste. Elle était courte, très courte, il fallait raser les arbres à l’arrivée pour profiter du maximum de longueur. Quand le train d’atterrissage toucha le sol, elle sentit immédiatement que la piste enherbée était molle, détrempée par les pluies de la nuit. Au premier freinage l’avion partit un peu sur le côté, elle relâcha, la terre grasse participait à son ralentissement, mais pouvait la faire capoter en une fraction de seconde. Elle actionna donc ses commandes avec parcimonie et délicatesse. Néanmoins, il restait encore plus de cent mètres quand son erre fut ...
... compatible avec un demi-tour pour regagner le simili aérogare.
Une fois garée sur le pseudo tarmac, elle coupa les moteurs et regarda avec un peu d’inquiétude le comité d’accueil. Il y avait Aurélio, l’autre toubib, avec ses brancardiers, il y avait bien sûr toute la population de Perdida, car même en temps ordinaire, l’arrivée du DC3 était un évènement. Non, ce qui l’inquiétait c’était ces deux hommes, dont l’un portait une grosse caméra à l’épaule.
Elle laissa les médecins opérer le débarquement des malades, puis ce fut la cohue avec force cris et suppliques à la Vierge Marie, bref un capharnaüm dont Mathilde voulait bien profiter pour disparaître discrètement. C’était sans compter avec le professionnalisme des journalistes présents. Une équipe de reporters européens était malencontreusement sur place pour un film sur la vie dans les llanos. Elle s’était déjà éloignée de trente pas quand une voix baragouinant un langage franco-anglo-hispanique l’interpella.
— Señora, por favor.
Elle fit la sourde oreille et continua son chemin. Bien sûr, le propre d’un journaliste était d’être tenace, et ces deux-là ne dérogeaient pas à la règle. Elle eut beau leur débiter quelques « no comprendo » ou quelques « no se », les journalistes s’accrochaient. Elle sut qu’elle devait changer de tactique quand l’un d’eux lui dit :
— Pourquoi nous répondez-vous en espagnol alors que votre surnom ici est « la Francésa », la Française… ! Pourquoi fuyez-vous après cette action d’éclat qui mérite ...