La balade colombienne
Datte: 10/02/2025,
Catégories:
fh,
fhh,
fhhh,
médical,
voyage,
avion,
pénétratio,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
aventure,
Auteur: Charlie67, Source: Revebebe
... l’accoudoir et le menton dans sa main. Il la regardait et se demandait pourquoi il avait couché aussi souvent avec elle. Elle n’était pas vraiment belle et quelque part lui faisait plutôt peur avec ses sautes d’humeur imprévisibles. Et puis il y avait ces armes qu’elle portait toujours. Lui, dans ce pays bien instable, était un non-violent convaincu.
Pourtant, pourtant, plus il la regardait et plus il bandait. Cela devenait oppressif, mais il n’osait y porter la main, qui néanmoins pourrait être apaisante. Non, il endurait la chose, il rêvait, il supputait toutes les positions érotiques qu’il pourrait exécuter avec la Francésa.
C’est elle qui sortit la première de ses pensées.
— L’équipage va bien ? lui demanda-t-elle en tournant brusquement la tête et en le dardant du regard.
— Autant qu’il puisse aller… ! C’est une intoxication, mais je ne sais pas à quoi et je n’ai rien pour les soigner. On atterrit bientôt ?
— Une demi-heure, j’ai prévenu ton pote Aurélio, il nous attend avec des civières pour le transfert au dispensaire.
— Tu y arriveras ?
— À quoi ?
— Ben, à atterrir… !
— Oui bien sûr. Cet appareil est un veau, mais il est très facile à piloter.
— T’en avais déjà piloté un aussi gros ?
— Ouais, sur Flight Simulator… !
Vu le visage du jeune médecin qui commençait à se décomposer, elle ajouta :
— Je déconne, j’ai déjà piloté de plus gros avions que celui-là.
Juan regardait la femme qu’il voyait à nouveau de profil. Son assurance ...
... l’impressionnait. Avec elle, tout semblait normal et sans problème. Il avait de plus en plus envie d’elle, il prit son courage à deux mains et l’interpella.
— Dis-moi, Francésa, t’es vraiment sûre de poser l’avion ?
— Oui, bien sûr.
— J’sais pas, mais moi, j’ai peur que tu n’y arrives pas.
— Ben, tu crois ce que tu veux.
Elle n’en dit pas plus, appuya sur quelques boutons pour désactiver le pilote automatique, prit le manche à balai à deux mains et posa ses pieds sur le palonnier. Son regard était concentré sur le compas et sur l’assiette. Il ressentit des mouvements insolites de l’avion et comprit que la pilote par intérim testait doucement l’avion comme pour voir ses réactions et pouvoir le prendre en main. Cela ne le rassura pas.
— Dis, Francésa ?
— Mouais
— J’ai la trouille, pas toi ?
— Non.
Elle continuait à œuvrer et il sentit bien l’avion perdre de l’altitude avec un fort tangage. Tout ce qu’il fallait pour lui donner la nausée. Son envie de sexe n’avait pas disparu et il regardait intensément la pilote.
— Francésa ?
— Ouiii, répondit Mathilde légèrement excédée.
— J’ai envie de toi.
— Pas maintenant… !
— Mais, Francésa, on va peut-être mourir, on pourrait le faire une dernière fois… ?
— On ne va pas mourir, et si tu continues à m’emmerder je te passe par le hublot.
Ce fut le moment que choisit Carlos qui, rongé par la curiosité, souleva le rideau de séparation entre le cockpit et la cabine. D’abord un peu stupéfait par la situation, voyant les trois ...