1. Morris Garage


    Datte: 22/12/2024, Catégories: fh, hplusag, inconnu, campagne, revede, intermast, Oral pénétratio, fsodo, occasion, Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe

    ... celui des pourceaux.
    
    Sans parler, dans la brise chaude de l’après-midi, je buvais une bière en compagnie d’un vieil homme dans une vallée perdue et les bienfaits de la vie affluaient en vague.
    
    Longuement, nous avons fait durer ce moment, conversant comme deux amis qui se retrouvent. Adrien Dufresne parlait de sa vie ici – papa, maman, le travail, le Canada, la vie sans femme, sans enfants, mais tout de même une vie à vivre. Je fus curieuse de voir ce que l’émission n’avait pas rendu dans son timing imposé.
    
    Les posters des filles Stihl, la blonde pulpeuse dans sa voiture rouge, un monde figé, bloqué dans l’espace et le temps. Rien n’avait bougé ici. Le chien avait vieilli, les troncs et les planches s’étaient grisés, les machines avaient rouillé.
    
    La compagnie d’Adrien m’était agréable. Un léger embarras l’embruma.
    
    — L’auberge est fermée. Depuis 1992. Les premiers hôtels sont à une heure.
    — Adrien, offrez-moi le gîte et le couvert, j’aurais d’autres bonheurs à vous rendre.
    
    Le vieil homme s’empourpra et nous continuâmes à marcher côte à côte.
    
    Parfois quand mon pas chancelait sous mes talons de dix centimètres, je m’accrochais à son bras. Cet homme-là était un chêne.
    
    Le Grand Véfour, La tour d’Argent, le panoramique de la tour Eiffel, Ducasse, Lignac, oh ! j’ai vraiment fini par me lasser de tout. Est-ce que le décorum était aussi constitutif de l’état de faiblesse généralisé qui me tenait ? Bien sûr, je l’ai dit déjà, mon corps s’était donné, ...
    ... fourvoyé ; mais une vie ne peut être faite que de panache, il faut le croire. Pourtant le luxe me lasse plus que la luxure. De quoi me suis-je dessaisie, d’où suis-je tombée ?
    
    J’ai partagé la table d’Adrien Dufresne. Vin de pays et omelette aux girolles. Savez-vous que mes papilles gustatives ont frémi, ont transmis à mon corps tout entier la hardiesse du désir comme une conséquence directe du plaisir de la bonne chère.
    
    Après, Adrien m’a conduite jusqu’au petit chalet. Une chambre simple, arrangée et cossue. Adrien vivait de quelques hébergements.
    
    Un peu gêné, il s’échappe presque, mais vous le savez, je suis un aimant, une sphère électrisante et attractive, j’ai fait glisser ma robe. Mes seins se sont raffermis sous la dentelle, mon sexe appelait la chair. Adrien était là. Debout sans possibilité de fuite, de recul, mais sans esquisse gestuelle. Son grand corps pesant exsudait une odeur de bois et de labeur. Je l’ai guidé comme on initie un adolescent. Allongée sur son ventre lourd, j’ai pris ses mains, ses mains calleuses sur mes seins, puis j’ai joui. Intensément, j’ai joui. Mon sexe mouillait son tricot de corps. Adrien gémissait comme un chiot. Puis j’ai chevauché sa bouche. Sa langue est entrée en moi. Rien, rien n’était perdu du plaisir, enfoui sans doute, mais prêt au regain, au retour. Je sentais que je perdais le contrôle, sa langue allait comme un reptile entre les lèvres de mon sexe. Mes mains allaient vers son sexe.
    
    — Je n’ai jamais pu, me dit-il. Jamais ...