1. Un baiser forcé


    Datte: 07/03/2018, Catégories: fh, douche, hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, fouetfesse, Auteur: Roger Bichon, Source: Revebebe

    ... cette fois-ci avec des hommes. Les garçons étaient gentils et plutôt drôles mais je me sentais toujours aussi seule, toujours aussi désemparée. Me manquait-il l’amour, le vrai « Amour », l’amour fou, l’amour passion ? Je ne me suis jamais sentie aussi mal que lorsque je suis tombée amoureuse. Cette solitude était atroce et me laissait désemparée. Je ne me suis jamais sentie aussi seule que lorsque je vivais avec lui. Et je ne parle pas des moments où il n’était pas là, je ne parle pas non plus de la retombée du désir après l’amour. Je parle de deux êtres qui s’aiment, qui sont blottis l’un contre l’autre dans leur petit nid d’amour, qui partagent de beaux moments de tendresse et une très grande complicité. Voilà pourquoi je suis monstrueuse : pour moi, ce bel élan c’était pipeau. J’aurais bien voulu y croire mais je ne trouvais rien derrière cette idylle, rien d’autre qu’un vide immense qui me ramenait à ma propre solitude. Il ne me fallut que quelques mois pour comprendre que vivre avec quelqu’un c’est encore bien pire que vivre toute seule…
    — Tu sais, moi aussi, je suis seul, très seul… vraiment très très seul.
    — Tu m’en diras tant ! On ne voit que ça chez toi, cette immense solitude. Tu essayes de te raccrocher désespérément à des espoirs futiles. Mais ils glissent comme des anguilles entre tes doigts. Ils t’échappent complètement. Alors, par moment, tu cries ton désespoir. Comme l’autre jour quand tu m’as embrassée. Le fait que tu m’aies embrassée n’était pas, à ...
    ... proprement parler, désagréable. Mais tu étais si seul et si désespéré, imbibé de tant d’alcool, que c’en était vraiment insupportable.
    
    Son analyse me laisse pantois. Le pire c’est qu’elle a mille raison. Je suis au bout du rouleau, je n’en peux plus de cette vie de merde.
    
    — J’imagine que tu n’as aucun désir sexuel particulier envers moi, sinon tu aurais déjà tenté ta chance, conclut-elle avec froideur. Mais je préfère que ce soit ainsi. Ça signifie que les liens qui nous unissent sont peut-être beaucoup plus profonds…
    
    Les liens, quels liens ? Mais de quoi parlait-elle cette foldingue ? Et qu’est-ce que je faisais là avec ce petit bout de chou qui me prenait la tête avec toutes ces considérations complexes ?
    
    — Tu n’arrêtes pas de regarder mes pieds !
    — Peut-être. Mais toi, tu n’arrêtes pas de les toucher !
    — J’ai un fantasme : J’aimerais qu’un garçon soit à mes pieds et qu’il me les lèche.
    — Vraiment ? (que je réponds en ricanant)
    — Puisque je te le dis. Tu veux bien essayer ? Attention, ils ne pas lavés, ils sont même plutôt sales. Mais c’est comme ça que j’ai envie que tu me les lèches.
    
    Je n’ai pas l’habitude d’être soumis à une femme mais cette situation était tellement bizarre et c’était demandé avec tellement de simplicité ! Elle avait l’art et la manière de présenter les choses et d’aboutir à ses fins.
    
    Je me suis levé et me suis approché d’elle, me penchant un instant vers sa bouche dans l’espoir d’un baiser :
    
    — Non, pas de bisou, désolée. Je veux juste ...
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