1. Un baiser forcé


    Datte: 07/03/2018, Catégories: fh, douche, hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, fouetfesse, Auteur: Roger Bichon, Source: Revebebe

    ... mon nounours ! C’est mon meilleur ami.
    — Je trouve ça bizarre qu’une jeune femme de ton âge ait encore un nounours, bizarre mais sympathique. C’est la première chose que j’ai vue en rentrant dans ton studio, ça plus ta collection de petites poupées chinoises.
    — Lorsque j’étais plus jeune, comme je n’avais pas de seins et que mes cheveux étaient très courts, il arrivait fréquemment qu’on me prenne pour un garçon. Ça ne me dérangeait pas vraiment : en tout cas je n’en étais pas choquée. Mais, lorsque le soir je retrouvais mes poupées, je me disais « Ah oui, c’est vrai, je suis une fille », une vraie de vraie, et, quelque part, cela me rassurait de retrouver mon identité vis à vis des autres… Mes amies étaient en pleine mutation d’adolescence alors que moi, de mon côté, cela m’était complètement égal de devenir une femme. Je me sentais vraiment différente des autres. Je ne me suis jamais pensé réellement comme une fille. J’étais moi-même, c’est à dire tout à fait anormale, étrangère, et peut-être lesbienne, sauf que… je n’ai jamais été attirée par les filles. Alors qui étais-je ? Un monstre ? Oui, c’est cela j’étais un monstre, une sorte de monstre invisible tapi au milieu des gens normaux.
    — Je ne vois pas trop ce qui pouvait être monstrueux chez toi ! Tu es pleine de fragilité et de douceur.
    — Moi non plus je ne vois pas mais, par exemple, cette histoire de lesbianisme, ça m’a poursuivit pendant des années. Quand j’entendais les autres filles rire entre elles, c’était ...
    ... toujours pour se moquer de moi, parce qu’à leurs yeux j’étais une « sale gouine ». J’ai même essayé de coucher avec des femmes pour assumer ma « vraie nature », sauf que ce n’était pas ma vraie nature et que cela ne me plaisait pas du tout. J’étais aussi dégoûtée par les femmes que par les hommes poilus comme des ours, c’est dire si je les détestais. Mais je me forçais à coucher avec elles, pour sortir de ma propre impasse. À cette époque là, je faisais d’ailleurs plein de choses que je n’aimais pas faire, j’étais vraiment malade ! Comme par exemple aller en boîte, j’ai toujours détesté aller en boîte mais je me forçais à y aller tous les week-ends. Pour moi c’était un vrai calvaire ! Tout comme je m’obligeais à écrire de longues lettres à ma mère, alors que je n’avais strictement rien à lui dire.
    — Et ben, dis donc…
    — Ensuite, je suis entrée dans ma période expérimentale. Je voulais tout essayer mais pour moi-même, en parfaite égoïste. Par exemple, je passais mes doigts durant des heures sur mes tétons. Le soir ou le matin, parfois même en travaillant. Mes bouts de seins devenaient tout durs, j’avais l’impression d’atteindre un paroxysme et je voulais le dépasser. D’un autre côté, je ne pensais à rien, je ne fantasmais sur rien, c’était juste comme ça pour exciter mes sens, pour les tester, pour en connaître les limites. Je pensais que ça allait m’amener à quelque chose mais ça n’aboutissait évidemment sur rien. Même chose quand j’ai eu mes premiers vrais rapports sexuels, ...
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