1. Un baiser forcé


    Datte: 07/03/2018, Catégories: fh, douche, hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, fouetfesse, Auteur: Roger Bichon, Source: Revebebe

    ... passerai un de ces soirs, répondis-je, comptant bien ne rien en faire.
    — Et pourquoi pas ce soir, rétorqua-t-elle, puisque nos émissions sont annulées ?
    
    Il y avait eu un problème d’émetteur, la radio était HS et toute la station était fébrile !
    
    C’est ainsi que je me suis retrouvé coincé, ne pouvant de fait qu’accepter cette invitation. Je l’ai suivie passivement dans la rue, sans rien dire, ne prenant même pas la peine de faire le pitre pour mettre en valeur mon insuffisance, comme à mon habitude.
    
    Et nous nous sommes bientôt retrouvés dans sa petite chambrette, elle préparant le thé et moi inspectant les lieux. Il y avait même un gros nounours en peluche qui trônait sur le lit.
    
    — Je te prie de m’excuser pour l’autre jour… j’avais un peu trop bu ! ai-je cru bon d’expliquer.
    — Un peu trop, tu es modeste… tu étais complètement ivre. Et, avant de partir, tu as vomi partout, le directeur était vraiment furax.
    — Oh, je suis désolé, mais je ne m’en souviens pas.
    
    D’ailleurs c’était vrai, après ce baiser volé, il y avait eu dans mon esprit, comme un immense trou noir…
    
    — Je suis vraiment désolé pour ce qui s’est passé…
    — Allons, ce n’est pas bien grave, n’en parlons plus.
    — Mais je ne voudrais pas que tu me juges mal. Je m’en veux vraiment pour ce que j’ai fait.
    — Je ne te juge pas mal, je ne te juge pas du tout. Il ne faut pas regretter ce qui s’est passé, c’est comme ça, c’est tout, il faut assumer. Et puis, si tu veux être rassuré, sache que je ne t’en veux ...
    ... pas le moins du monde… Tu prends du lait dans ton thé ?
    
    J’ai secoué négativement la tête.
    
    Nous avons parlé de tout, de rien, de la radio, du temps qu’il fait, des études, histoire de meubler la conversation. Une discussion courtoise mais sans grand intérêt.
    
    Tandis qu’elle buvait son thé, je la regardais, elle était particulièrement nerveuse, très fébrile, un peu bizarre aussi. Elle avait plein de tics et semblait plutôt mal dans sa peau. Je l’avais déjà remarqué lors de notre première rencontre : une très grande fragilité matinée d’incertitude émanait d’elle. Mais là, de près, dans l’intimité de sa chambre, c’était encore plus flagrant.
    
    Si je l’avais embrassée, elle et pas une autre, il y avait bien une raison. Même complètement bourré, je ne me jette pas sur toutes les femmes !
    
    Ce n’était pas sa beauté physique car elle était assez quelconque. C’était quelque chose de beaucoup plus secret, une espèce de fragilité intérieure qui m’avait profondément touché. Au cœur de mon désespoir, j’avais crié « au secours », espérant probablement qu’elle puisse me tendre la perche.
    
    — Tu veux un autre thé ? J’ai des petits gâteaux…
    
    Rien que sa façon de saisir les objets, avec tact et avec grâce, elle semblait si précieuse et si fragile !
    
    J’ai eu l’intuition que je pourrais peut-être lui parler de mon mal être et de mon désespoir, mais les mots ne venaient pas. Et puis, comment avouer que je restais trop souvent enfermé dans cette très grande solitude ?
    
    Je me suis ...
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