Semaine 1 - Histoires de Sexe

Semaine 1

... s’était passé était une traînée de sperme sur sa grande jupe de coton noir. Je rangeais mon outil tandis qu’elle sirotait son café. J’avalai le mien et me levai pour partir.

— Merci, bafouillai-je en m’en allant.
— Pour le café ? répondit-elle, mais ce n’est rien. Reviens quand tu veux, Antoine.

J’aimerais n’avoir que cette aventure(quel mot convient ?) à raconter mais ma journée n’était pas finie. Je me retrouvais quelques minutes plus tard, très fatigué, devant la porte des sœurs Lavergne. L’une d’entre elles m’ouvrit mais bien sûr, je ne savais pas de laquelle il s’agissait. Aussitôt d’ailleurs, quand elle vit que c’était moi, elle appela sa sœur qui accourut et je les eus toutes les deux en face de moi.

— Bonjour, dis-je. J’ai une lettre recommandée pour Alice, cette fois. Vous pouvez me dire à qui je dois la donner ?
— Non, répondit celle de droite. Tu dois deviner.
— Oui, c’est comme un jeu, on voudrait que tu essayes. Ce serait bien que tu puisses nous reconnaître, dit celle de gauche.

Elles rirent aux éclats, certainement devant mon air ahuri, et j’eus beau leur dire que je n’avais aucun moyen de les différencier, elles insistèrent pour que j’essaye.

— Viens, entre un moment. On va te montrer des indices.

Elles rirent encore et je n’étais pas très rassuré. Je les voyais comme des chipies cherchant à se moquer de moi et maintenant que j’y repense, je ne sais toujours pas quoi penser de leur manège. Nous sommes allés jusqu’à la salle de séjour au ...

... bout du couloir, une grande pièce lumineuse avec un canapé, une table et la cuisine ouverte dans un coin. Là, sans me prévenir, elles enlevèrent leur tee-shirt et posèrent devant moi, les mains dans le dos, le sourire aux lèvres. Elles ne portaient évidemment pas de soutien-gorge.

— Alors, tu vois des différences ? dit l’une.
— Approche-toi et regarde bien, dit l’autre.

Elles avaient de petits seins, très jolis, comme de petits cônes parfaitement semblables, parfaitement bronzés. Les aréoles étaient du même rose, les tétons petits et dressés. Chez chacune d’elles, le téton du sein droit était légèrement plus haut que celui du sein gauche. Je cherchais ailleurs, honteux de les observer ainsi mais les nombrils étaient les mêmes, les ventres étaient plats et visiblement musclés, leurs cous étaient souples comme des lianes mais identiques. Je me sentais terriblement rougir et j’aurais volontiers trempé la tête dans un seau d’eau.

— Je ne trouve pas, dis-je pour abréger le supplice. Vous êtes complètement identiques.
— C’est vrai, dit celle qui avait des rayures roses sur son caleçon, c’est ce que tout le monde dit.
— Je confirme, ajouta celle qui avait des rayures jaunes sur son caleçon. Même nous, nous avons eu beau chercher, nous n’avons jamais trouvé la moindre différence. Et en plus, nous avons les mêmes goûts. Quand un garçon me plaît, il plaît toujours à ma sœur, et vice versa.
— Je pose ma lettre sur la table. Elle est pour Alice. Je crois que c’est encore une ...