Semaine 1
Datte: 17/11/2024,
Catégories:
fagée,
bizarre,
forêt,
campagne,
collection,
Oral
journal,
occasion,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... il fallait le faire et Mme Salem me tourna le dos pour s’affairer au-dessus d’un vieux buffet sur lequel était posée une cafetière italienne. Elle cherchait son café dans le buffet quand ce qui me pousse à tenir ce journal est arrivé, ce qui me trouble encore complètement ce soir devant mon cahier, alors que je ferais mieux de dormir pour me lever tôt demain.
Donc, cette dame me tournait le dos, penchée en avant, à la recherche d’un paquet de café et je la regardais faire tout en pensant à mes sacoches encore pleines. Et puis soudain, ce fut un autre monde.
— Elles vous plaisent, hein, mes grosses fesses ? dit-elle, sans que je voie son visage. C’est bien, c’est bien à votre âge de regarder les fesses des femmes. Et puis ça me fait bien plaisir aussi, parce que des hommes qui me reluquent, je n’en ai plus très souvent.
Je ne répondis pas, j’en étais incapable, je devais d’abord savoir si j’étais vraiment en train de mater ses énormes fesses sans m’en rendre compte et je tentai aussi de comprendre comment elle pouvait le savoir puisqu’elle me tournait le dos. Elle se releva, me montra triomphalement un paquet de café entamé en clignant de l’œil droit, elle avait les yeux bleus et fit à nouveau demi-tour pour charger la cafetière.
— En plus, ajouta-t-elle alors, je n’ai pas de culotte. Je ne sais pas si vous pouvez le voir avec cette grosse jupe mais je n’en mets jamais quand je ne sors pas. Alors, si ça vous dit, hop, vous levez la jupe et vous vous servez. Ce ...
... n’est sûrement pas moi qui vais me plaindre, un beau jeune homme comme vous.
Elle avait allumé le gaz et la cafetière commençait déjà à siffloter. J’étais tétanisé sur ma chaise. Elle surveillait le café mais jeta quand même un coup d’œil espiègle dans ma direction.
— Mais vous bandez comme un taureau, jeune étalon, dit-elle en riant et dans son rire, je compris qu’elle n’était pas aussi vieille que je l’avais d’abord pensé.
C’est vrai, à ma grande honte, sa grosse croupe et sa remarque sur son absence de culotte m’avaient refroidi le cerveau mais échauffé la bite qui se trouvait à l’étroit dans mon jean. Je ne parvenais toujours pas à imaginer la moindre réponse acceptable. Le café siffla. Elle le servit dans d’antiques tasses à fleurs sans rien ajouter. Je me brûlais mais le but comme un cosaque descend un verre de vodka, la saluait poliment et m’empressait de fuir cette cuisine. Elle m’accompagna tout de même jusqu’à mon vélo et je ne réussis pas à ne pas remarquer qu’elle ne portait pas non plus de soutien-gorge, qu’elle avait des gros seins assez mous mais pas complètement tombés avec des gros tétons bien durs.
— À bientôt, jeune homme ! lança-t-elle dans mon dos.
Je passais l’après-midi à pédaler, à me perdre dans des chemins creux tout en pensant à Daniella Salem, en l’imaginant nue, en cherchant des stratagèmes pour ne plus jamais lui apporter son courrier, en me demandant si je n’aurais pas dû profiter de sa proposition mais je finis par revenir à mon ...