1. Amour, business ou les deux ?


    Datte: 16/05/2024, Catégories: fh, fbi, voisins, Collègues / Travail chantage, odeurs, Masturbation caresses, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, totalsexe, Auteur: Femmophile, Source: Revebebe

    ... merde… Mais qu’est-ce que j’avais fait ? Manque d’expérience avec les mâles dominants ? Attentes irréalistes d’une fleur bleue toujours aussi naïve ? J’en aurais pleuré… Oui, c’était un mec bien sûr, mais un mec bien, et lui reprocher d’avoir des ambitions, c’était un peu con de ma part, moi qui n’en avais jamais eu. Et s’il avait raison ? Si je me dégonflais parce que je croyais encore au grand amour avec ma sportive d’à côté ? Admettons, mais « gougnoter le cul de ma voisine » ça je ne pouvais pas accepter, même si sur le fond…
    
    Et puis, curieusement, je constatai que ma libération sexuelle quasi totale allait de pair avec une importante libération des sentiments. Libérée au lit égal libérée au quotidien ! Moi qui avais tendance à fuir les conflits, maintenant je les affrontais. Plutôt discrète, je m’affichais désormais en celle avec qui il fallait compter, toujours polie je devenais grossière quand on m’emmerdait, et je revendiquais mes amours féminines. Devais-je m’inquiéter ? Consulter un médecin des âmes à 200 euros la séance et faire une thérapie de conversion ?
    
    — Bon, on ne va pas s’engueuler ici. On va aller manger dehors et discuter plus calmement parce que là, je suis un peu agitée de t’avoir entendu parler de Séverine comme tu l’as fait, et je crains de déraper. J’ai un rendez-vous de 10 à 11 h 30. On se rejoint au restau ? Tu réserves ?
    — OK, Magali, merci. Excuse-moi pour Séverine, j’ai merdé. À tout à l’heure.
    
    J’arrivai avant lui au restaurant, ce qui ...
    ... me donna l’occasion de trier un peu mes pensées afin d’éviter de dire une grosse connerie qui gâcherait tout. Pas simple… Bastien arriva, visiblement encore perturbé, cela commençait mal.
    
    — J’espère que tu ne m’en veux pas pour tout à l’heure, mais j’étais énervé.
    — Si, je t’en veux, mais je comprends ta colère, nul n’est tenu auself-control parfait.
    — Ouais… Bon… OK… Si je résume, tu hésites à me suivre dans mon projet, de peur que notre « couple » n’y résiste pas, avec en plus l’ombre de Séverine.
    — C’est exactement ça. Même si les affaires sont florissantes et que l’argent coule à flots, tu seras souvent absent. Et moi, j’ai plus besoin d’un homme qui m’aime, qui me dorlote, qui partage son temps avec moi, que d’une Visa Gold et d’une entrée au Rotary.
    — Tu exagères, je ne veux pas créer une boîte de cinquante personnes, une PME ce n’est pas aussi exigeant que tu le penses.
    — Non, mais on dirait que tu as une revanche à prendre, que ta carrière passe avant tout. C’est ton divorce difficile qui te perturbe, mon chéri ?
    — Arrête avec mon divorce, tu me provoques et je n’aime pas ça. Mais je vais essayer de m’expliquer calmement : On avait un magnifique appartement, on allait skier tous les hivers, l’été on voyageait pas mal, et nos revenus nous mettaient à l’abri de bien des choses. Aujourd’hui, je vis dans un deux-pièces minable au cœur d’un bled paumé, je roule dans une bagnole d’occasion dont je ne sais pas combien de temps elle va tenir, et les deux tiers de mon ...
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