1. Amour, business ou les deux ?


    Datte: 16/05/2024, Catégories: fh, fbi, voisins, Collègues / Travail chantage, odeurs, Masturbation caresses, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, totalsexe, Auteur: Femmophile, Source: Revebebe

    ... végéter chez ces gagne-petit tout le reste de ta vie ? Il faut aller de l’avant, ma chérie, comme tu le fais en amour, tu oses tout, tu te moques des conventions, tu assumes et ça te rend d’une exceptionnelle beauté, des plus désirables…
    — …ne mélange pas tout. Le sexe et l’amour c’est que du bonheur et du plaisir, et comme j’ai des années-lumière de retard, tu bénéficies de ma quête quotidienne des sensations. Mais le boulot, Bastien, ce n’est pas la même chose. Je n’ai pas de rêve de maison avec piscine ni de limousine germanique avec chauffeur. Se lancer comme indépendants, ce sont des mois, voire des années de galère, à trimer comme des forçats pour lancer la boîte, à constituer une clientèle, à courir après le pognon, à rembourser les emprunts, à bosser le week-end, à ne plus voir les amis… Tu as envie de ça, toi ? Et notre vie de couple alors ? on dort boulot, on mange boulot et on baise boulot ? Je veux bien travailler pour vivre, mais vivre pour travailler ce n’est pas mon truc, Bastien, surtout si c’est pour qu’on se sépare dans six mois. Question rupture, tu as déjà donné, non ?
    
    Là, j’avais touché une corde sensible, je vis qu’il faisait un gros effort pour ne pas me renvoyer la balle, énervé par ma remarque il est vrai assez maladroite. Mais j’avais passé l’âge des promesses d’ados et voulais jouer cartes sur table. Et puis il y avait Séverine, ma mignonne voisine, ma chérie, si douce, si câline, le plus bel amour qui m’ait été donné jusqu’à présent. ...
    ... Qu’allait-il se passer avec elle ? Le petit Antoine allait-il constituer un mur infranchissable ?
    
    — Tu me déçois un peu… Je t’imaginais plus battante, plus volontaire, mais je te comprends. Et si je me lance tout seul, et que je t’embauche dès que l’affaire tourne bien, tu me suis ?
    — Super comme projet, je résume : tu bosses quinze heures par jour six jours sur sept, je t’attends sans jamais savoir si tu vas venir. Au mieux, tu viens me sauter vite fait deux soirs par semaine avant de t’écrouler dans le plumard et de repartir dès l’aube. Moi aussi je suis un peu déçue, parce que j’ai l’impression que ton travail et ta carrière sont plus importants que moi. Je t’aime pour ce que tu es, Bastien, pas pour ce que tu rêves d’être. Le temps que je passe avec toi hors de l’entreprise est le seul qui m’intéresse, et si celui-ci se résume à deux étreintes furtives quand tu en as le temps, ne compte pas sur moi.
    —(Très énervé) Mais alors quoi, nom de Dieu, tu préfères vivoter et pouvoir continuer à gougnoter le cul de ta voisine plutôt que de vraiment utiliser ton talent et tes compétences avec moi ?
    —(En hurlant) Ta gueule ! Je t’interdis de mêler Séverine à tes « ambitions » et d’utiliser des mots dégradants. Tu te mets au niveau des punaises de corridor ? Tu veux m’appeler Magagoudou, aussi ? Écoute-moi bien, même si tu me baises comme un dieu, tu n’es pas mon directeur de conscience. Alors pour le moment, ton projet tu peux te le garder, Monsieur le Chef du service juridique.
    
    Et ...
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