Amour, business ou les deux ? - Histoires de Sexe

Amour, business ou les deux ?

Résumé des épisodes précédents :

Malgré mes efforts pour contrôler mes orgasmes assez expressifs, Julien et Séverine savaient déjà… J’appréhendais un peu de les revoir en pareilles circonstances, mais autant être honnête avec mes amours de jeunes voisins. Je me douchai, m’habillai élégamment et sonnai chez eux.

Séverine, aussi arrondie qu’épanouie me sauta au cou, manifestant sans retenue aucune sa joie de me revoir. Julien m’embrassa assez chaleureusement, il devait être rassuré qu’il y ait un concurrent à sa voisine un peu trop présente.

— Allez, Mag, dis-nous tout ! Il s’appelle comment ? Tu l’as rencontré où ? C’était la première fois que vous faisiez l’amour ?
— Séverine, on n’est pas dans un commissariat de police ici, laisse Magali nous raconter ce qu’elle veut.

Je leur racontai presque tout, à l’exception de quelques détails un peu trop salaces, mais dont je suis sûre qu’ils auraient plu à ma tendre voisine.

— Mais tu l’aimes, ce Bastien, ou c’est juste un plan cul pour l’hygiène ?
— T’es un peu lourde, Sèv…
— Je ne sais pas encore, Séverine, mais il est plein d’humour, très attentionné, au boulot il est incroyable de patience, d’efficacité, et en privé il… il…
— Il te fait jouir comme une folle quatre fois par nuit, oui, on sait, on a eu droit à un concert d’orgasmes cette nuit, et j’ai dû soulager mon Julien tellement il bandait en t’entendant hurler ! Tu as fait fort, ma chérie, bravo !

Je rougis, pourtant Séverine parvenait rarement à ...

... offusquer ma pudeur depuis qu’elle et Julien m’avaient initiée aux plaisirs du corps, auxquels je m’adonnais désormais sans scrupule et sans retenue. J’avais découvert, émerveillée, la force de l’érotisme, la lente montée du désir par la sensualité et le nirvana de l’orgasme, que je cultivais par des lectures plutôt orientées sur le sujet.

— Je suis désolée d’avoir perturbé votre nuit, je vous promets que je ferai attention à l’avenir, si avenir il y a.
— Nous te le souhaitons de tout cœur, Magali, Séverine et moi serions ravis d’avoir un couple de voisins… disons… épanouis, mais dans les mois à venir, ce sont plutôt les pleurs de notre bébé qui troubleront vos nuits que les cris du plaisir de ma Séverine !
— Oh oh, c’est pas parce que l’on a un gamin que l’on doit vivre comme des moines tibétains, si tu ne veux plus de moi j’irai chez la voisine !

Au moment où Julien allait répliquer, je lui coupai la parole, peu désireuse de vivre encore une fois en leur présence un épisode pénible. J’étais fâchée contre Séverine d’avoir tenu des propos aussi stupides au vu des circonstances.

— Du calme, les jeunes, je n’ai pas envie de vous écouter vous engueuler ni d’incarner encore une fois la source de vos problèmes ! Je préfère me concentrer sur les bonnes nouvelles : oui, j’accepte votre demande d’être votre témoin de mariage.

Tous les deux se regardèrent et vinrent m’embrasser, manifestement ravis.

— Toutefois, j’ai moi aussi une demande à vous faire.
— Tout ce que tu ...