1. Amour, business ou les deux ?


    Datte: 16/05/2024, Catégories: fh, fbi, voisins, Collègues / Travail chantage, odeurs, Masturbation caresses, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, totalsexe, Auteur: Femmophile, Source: Revebebe

    ... vraiment que c’est le moment et l’endroit ? Détends-toi, mon amour, viens dans mes bras, embrasse-moi et pense à autre chose… Je suis bien avec toi, tu sais, tu es l’homme idéal dont je ne savais pas qu’il puisse un jour dormir à mes côtés. Je t’aime Bastien, tu le sais ?
    — Justement Magali, justement. Tu es belle, craquante en diable, je n’ai jamais autant bandé que depuis notre rencontre, faire l’amour avec toi est sans cesse renouvelé, tu n’as peur de rien, jamais une femme ne m’a fait autant jouir. Je songe à me faire greffer une deuxième prostate pour t’en donner encore plus, ma Sublime Salope. ! En plus, Chatte de Velours, au taf tu es la reine, tu sais tout, tu décides vite, alors je ne supporte plus de subir ces mous du gland qui gâchent ton talent, ces morues qui te traitent de gouine en douce et ces vieux crabes incapables d’utiliser un ordinateur. Ils ne te méritent pas. Faut se barrer de là, Magali, à nous deux on peut faire un carton dans le domaine qui est le nôtre.
    
    Franchement, si un camion semi-remorque avait défoncé le mur de la chambre, je n’aurais pas été davantage surprise ! De collègue appréciée, je passai Sublime Salope (Là, j’en étais plutôt fière…) et Chatte de Velours (Pas de quoi non plus se vexer…), mais de là à tout planter pour nous mettre à notre compte, j’hallucinai. Il carburait à quoi, le Bastien ? Y avait-il une artère inconnue de l’anatomie qui reliait cerveau et prostate, provoquant une dommageable immersion des neurones dans le sirop ...
    ... de corps d’homme ? Pourquoi cette soudaine velléité d’indépendance ?
    
    — Bastien, il est tard, on ne peut pas laisser passer la nuit, censée porter conseil, et reparler de tout ça demain matin ? Je n’ai pas envie que le boulot s’invite dans notre lit, c’est un endroit sacré, mon amour, un sanctuaire du plaisir et du bonheur partagé, que pour toi et moi.
    
    Bastien soupira profondément et se résigna à différer l’exposé du fruit de ses cogitations au lendemain. Je me blottis contre lui, et Morphée put exercer ses talents.
    
    Je dormis mal, alternant réveils en sursaut et rêves effrayants dans lesquels je me voyais en patronne surchargée, noyée dans le travail, j’entendais Séverine pleurer que je l’avais abandonnée, mon fils revenait d’Australie pour me voir hospitalisée après unburn-out, bref une nuit qui ne m’apporta aucun conseil.
    
    Le lendemain matin, au bureau, Bastien remit la compresse.
    
    — Regarde, les chiffres, ça te parle, non ? Le taux de frais généraux est beaucoup trop élevé, on paie des secrétaires à faire du boulot de singe qu’un simple ordinateur connecté à un serveur pourrait faire, on chauffe des bureaux même pas isolés, et on a une croissance proche du zéro. Alors ?
    — Alors… alors… tout ce que tu dis, je le sais bien, mais il faut reconnaître que la direction nous fout la paix et nous paie plutôt bien, on a une clientèle fidèle et le chiffre d’affaires est constant.
    —(Agacé) Mais bordel, Magali, tu n’as que quarante-quatre ans ! Tu ne vas quand même pas ...
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