Bullet Proof - Histoires de Sexe

Bullet Proof

... qu’aujourd’hui… je ne sais pas, j’ai eu une espèce de fulgurance. Enfin, plein, même. Je comprends enfin pourquoi tu le hais… l’autre.

La commissure de ses lèvres se releva légèrement, Jérémy se détendit, et finit même par me sourire carrément. Lui aussi, j’aurais juré que d’un coup, il se sentait plus léger. Son baiser fut très doux, respectueux, digne d’un honnête fiancé du 19e siècle, et je me mis à rigoler contre ses lèvres.

Il éloigna un peu son visage et me fixa droit dans les yeux :

— C’est trop bizarre, c’est ça ? demanda-t-il d’une voix rauque, que je ne lui connaissais pas.
— J’en sais rien… refais-le pour voir.

Même topo. On se mit à rire comme des baleines, limite le fou rire qui fait tordre le ventre ; mais comme j’avais d’autres énergies dans ledit ventre, ça ne dura pas longtemps, et je sentis que Jérémy cessait de rire au moment où le désir prenait véritablement le pas, comme une vague énorme que personne n’aurait pu anticiper.

Il m’attira très fort contre lui tandis que nous basculions sur le clic-clac, et écrasa mes lèvres sur les siennes en un long baiser qui me laissa pantelante. Je sentais ses mains partout, chaudes, un peu moites, comme à chaque fois qu’il était en stress. Sa langue aussi était chaude, tout était doux chez lui, et pourtant, je le sentais fauve, plein d’énergie rentrée, et je n’arrivais plus à m’arrêter de le toucher, à mesure que son pull et son sweat tombaient à terre.

Mes mains glissèrent sur sa peau, dans son dos, ...

... s’accrochèrent à sa nuque, comme il m’embrassait encore et encore, et se couchait sur moi. On ne peut pas dire qu’on prit vraiment le temps de réfléchir à la chose, cette grosse et avide chose qui gonflait en nous… gonflait, ma bouche dévorée de baisers, gonflaient, mes seins sous les doigts impatients, gonflait, son sexe dans ma main curieuse… et puis les lèvres s’égarèrent ailleurs, affamées, et les bouches prirent d’autres bastions, et les derniers remparts cédèrent aux premiers coups de reins, quand enfin, Jérémy écarta la dentelle de ma culotte et glissa son membre en moi ; cela ne posa aucune difficulté, puisque j’étais mouillée comme jamais, et on arrêta définitivement de parler à ce moment-là. Tenir la position sur un clic-clac étroit était déjà un pari en soi.

Entre deux gémissements, je lui caressai les cheveux, le visage, soutenant son regard lourd de désir. Bien que gêné par le dossier, d’une main, il ouvrit davantage une de mes cuisses, accentuant ainsi son pilonnage, et par voie de conséquence, le rythme de mes cris. Son bas-ventre pesait sur moi, ça me faisait un effet dingue, je n’avais pas fait l’amour depuis des mois, et comme je venais de le découvrir, mon meilleur ami était plutôt bien membré, tout à fait comme j’aimais.

Chose assez rare lors de mes précédentes expériences sexuelles, je sentais, à l’entrée de mon vagin ruisselant, buter ses testicules, ce qui me donnait à penser, entre les vapes du plaisir, que soit mes anciens amants ne rentraient ...