1. La Corotte de Tchotchon (1)


    Datte: 09/07/2019, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... pas dire son nom. Il parlait de tout, de rien et je m’imaginais loin là-bas, dans un pays rempli d’un autre soleil. Louis parlait d’orangeraies et je rêvais tout éveillée de ces pommes d’or.
    
    Moi dont le plus long voyage n’avait guère dû dépasser les cinquante kilomètres à l’occasion de la foire du chef-lieu… je rêvassais de fruits dont j’ignorais jusqu’au gout. Assis sur le long siège de bois, papa avait allumé sa pipe. Durant ma lecture, il s’était simplement rapproché de moi. Sa main était venue encercler mes épaules, sans que j’y prête la moindre attention. Perdue dans mes pensées, j’avais juste perçu le son de sa voix sans comprendre avec exactitude ce qu’il racontait.
    
    — Et bien ? Tu rêves Caroline ?
    
    Je sursautais à l’évocation de mon prénom.
    
    — Hein ? C’est à moi que tu parles ?
    
    — Oui. Je te demandais si… tu n’aurais pas envie que… enfin, tu sais ce que je veux dire.
    
    — Mais… nous sommes obligés de refaire ça ?
    
    — Ça ? Ça comme tu dis, c’est le sel de la vie. Avec ta mère c’était pratiquement tous les soirs.
    
    — Tous les… non ! Mais on ne s’est jamais douté de rien Louis et moi.
    
    — Elle savait retenir ses cris, ses gémissements, la brave femme. Elle ne t’a jamais rien dit des choses des femmes ?
    
    — Qu’est-ce que c’est, « les choses des femmes » ? Il y a des choses spéciales pour les femmes ?
    
    — Ben… la façon de faire des enfants, de donner du plaisir à son homme… tous ces trucs que vous savez mieux que nous, quoi !
    
    — Je… suis bien naïve dans ...
    ... ces domaines. Je n’avais jamais… tu étais le premier…
    
    — Ah ? J’étais saoul ! Je ne sais plus trop comment c’est arrivé.
    
    — Tu n’avais pas bu le matin suivant, lorsque tu as recommencé… tu dois bien savoir, non ?
    
    — C’était bien meilleur pour sûr. Mais il existe bien des moyens pour faire honneur aux hommes, tu devrais le savoir…
    
    — Et comment je saurais cela moi ? Je ne suis jamais sortie d’ici et ce n’était pas à l’école que l’on parlait de ce genre de trucs.
    
    — Ouais… viens rentrons, il fait frais sous ce tilleul. Viens, je t’apprendrai ce que tu dois savoir.
    
    —… !
    
    J’avais bêtement suivi le mouvement et dans la cuisine, nous avions fermé les volets de bois. Ensuite, il était monté se coucher et quand j’étais moi aussi venue dans la chambre, il attendait, sagement couché sur le grand couvre-lit. Je devais être rouge de honte, car absolument nu, il me suivait des yeux. J’allais enfiler ma chemise de nuit, quand sa voix sèche me stoppait dans mon élan.
    
    — Non ! Reste toute nue aussi ! Vient par ici ma jolie.
    
    —…
    
    — Allons ! N’aie donc pas si peur. Le plus dur est passé pour toi. C’est toujours mieux après…
    
    Il m’avait attrapé le poignet et me tirait la main vers le centre de son corps. Là où la petite chose qui d’ordinaire servait à pisser avait pris un volume inexplicable. Je savais bien à quoi servait cette chose qui au gré des idées durcissait d’une manière impossible à décrire. Et la pogne qui me tiraillait la patte rapprochait mes doigts de l’engin ...