La Corotte de Tchotchon (1) - Histoires de Sexe

La Corotte de Tchotchon (1)

... émergeant d’une touffe de poils sombres.

— Vas-y ! Ne crains rien, c’est fait pour être touché et caressé ce jouet. Ne soit pas timide Caroline. Elle est pour toi. Comme ceci est désormais pour moi.

En me disant ces mots, il avait fait glisser sa main libre de mon épaule vers mon bas-ventre. J’en frissonnais vraiment. Peur ou impatience, je n’aurais su le dire. Puis à l’endroit où chez lui se dressait un jonc fier, il ne trouvait sur mon corps qu’un buisson tout aussi fourni, lequel masquait l’entrée de mon sexe. Et bien entendu en jouant de son index tendu, il avait réussi à écarter les cheveux bruns qui cachaient ma fente. Ma paume de main se refermait sur le pieu raide et une impression de chaleur m’envahissait.

Il avait comme un mouvement qui projetait en avant son bassin. Et mes doigts maintenant cramponnaient l’engin qui se cabrait sous la pression. Le poignet qui les avait amenés-là ne m’avait pas encore lâché. Et les oscillations qu’il imprimait à ma pauvre pogne me firent entrevoir une autre image de la bête que je tenais. Le frémissement de la trique, puis sa peau qui se retroussait pour m’offrir une vision rose de la tête nue de cette bite inexorablement enflée, tout cela me rendait bizarre. Le fait que l’homme avec qui je faisais cela soit mon père, n’était plus d’une importance capitale.

Mes va-et-vient sur la branche ne cessaient pas, bien que la ...

... main qui avait entrainé ceux-ci dans ce balancement se fut, elle, écartée discrètement. Oh ! Elle ne se trouvait pas très éloignée de l’action entreprise. Juste posée sur mon visage, elle en redessinait les contours, avec seulement une sorte de tendresse… toute paternelle. Puis elle venait appuyer sur le sommet de mon crâne, pour sans doute me faire fléchir la tête. Mon cou penché avançait ma bouche vers le mât aux odeurs de plus en plus épicées. Et mes lèvres s’ouvraient, exauçant le souhait de cet homme qui désirait visiblement un câlin si spécial.

Ce qui survenait ensuite restait dans un brouillard absolu. Mais j’en retirais un ineffable besoin de me sentir femme. Oui ! Femme à part entière, et papa avait su faire naitre en moi, ce désir suffisant pour que je trouvasse bonnes, toutes ses manigances d’homme accompli. Et finalement, je devenais par la force des choses, la maitresse incontestée de la ferme. Servante la journée, travailleuse et trop souvent solitaire, je me retrouvais la nuit dans le rôle d’une amante experte dans l’art des cajoleries… Et j’y trouvais mon compte. Après tout, le Bon Dieu fermait les yeux sur bien des situations identiques !

À suivre…

*Corotte de Tchotchon

Corotte signifie là d’où je viens : colline

Tchotchon étant vraisemblablement le nom du propriétaire du terrain de cette colline, comme il est d’usage de le faire « chez nous » !